Une réflexion sur la pauvreté et les politiques à mener pour limiter les inégalités sociales.

Cet essai montre comment toute société cherche aujourd'hui à ignorer ses pauvres à travers un capitalisme financier outrancier qui privilégie la rente au détriment des pauvres et du travail.

Ces interventions, fondées sur des travaux d'enquête réalisés en Amérique latine, en France et aux USA, s'intéressent à la réapparition de structures et logiques de classes dans le monde sous l'infuence de la concentration des revenus, de l'essor de la précarité, du chômage et de la pauvreté, de l'apparition de nouveaux acteurs politiques, de la récurrence des violences sociales, etc.

Une enquête sociologique fondée sur des entretiens menés avec 35 enfants et leur entourage, des observations ethnographiques réalisées dans les écoles et à domicile ainsi que des exercices langagiers. Les auteurs souhaitent apporter une connaissance objective et approfondie des écarts entre conditions de vie et leurs conséquences dans le milieu scolaire. ©Electre 2019

Une réflexion sur la pauvreté, adossée à la pensée de grands économistes qui se sont intéressés à la répartition des richesses dans le système économique, tels que Rousseau, Malthus, Ruskin ou encore Nozick. L'auteur évoque également les politiques à mener pour limiter les inégalités sociales. Edition accompagnée d'illustrations humoristiques. ©Electre 2024

Une synthèse sur les inégalités à travers l'état actuel du phénomène, ses causes et ses conséquences économiques et sociales. L'auteur propose diverses solutions pour la réduire. Prix Leontief du Global development and environment institute. ©Electre 2019

Durant des décennies, il a été d'usage d'associer libéralisme économique et libéralisme politique, économie de marché et démocratie. Mais l'évolution du capitalisme, entre accroissement vertigineux des inégalités et emballement des politiques identitaires, contredit chaque jour un peu plus cette vision optimiste.Contrairement à une idée reçue, l'État apparaît comme un enjeu central pour les néolibéraux, en ce qu'il permet une réorientation des politiques publiques en faveur des plus riches et que, naguère régulateur, il est désormais devenu l'instrument même de la dérégulation économique. Servira-t-il aussi d'ultime rempart répressif à l'oligarchie face aux troubles que sa politique aura causés ?Retour inquiet d'un quinquagénaire sur l'échec de sa génération, élevée dans l'idée du progrès à venir et aujourd'hui confrontée à une crise protéiforme, cet essai montre comment la généralisation à tous les champs de l'activité humaine de ce qui est présenté comme la « rationalité économique » est à l'origine de l'instabilité actuelle. Mais aussi qu'à rebours de ce que les tenants du néolibéralisme aimeraient faire croire, le cœur du problème demeure politique plus qu'économique. Ce qui ouvre un espace à l'action.  Gilles Dorronsoro est professeur de science politique à l'université Panthéon-Sorbonne. Il a notamment codirigé avec Olivier Grojean, Identités et politique : De la différenciation culturelle au conflit, Paris, Presses de Sciences-po, 2014.