Eclairage, début 2012, sur les raisons et les conséquences de la baisse de niveau, en France, de l'expression écrite et orale de la jeune génération. Un phénomène désormais mesurable qui fait apparaître des carences à l'entrée du système scolaire (défaillance des techniques d'enseignement) et à la sortie (les fonctions et secteurs d'activité préférant les efforts en maths plutôt qu'en thème). Le résultat : les sciences dites ″dures″ mobilisent plus l'attention des élèves.

Intérêt, pour les entreprises françaises, de faire suivre une formation sur le handicap à leurs collaborateurs, dans le cadre d'une démarche globale d'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées. Alors que de nombreuses incompréhensions et méconnaissances persistent, la formation des personnes handicapées mais aussi de leurs futurs collègues et managers apparaît comme nécessaire, qu'elle porte sur la sensibilisation ou même sur l'opérationnel, qu'elle soit labellisante ou non.

22 établissements ont été évalués par le Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur. Le HCERES note une amélioration de la pédagogie et de la politique scientifique dans plusieurs écoles. Mais le trop faible nombre de données communiquées par celles-ci sur l'insertion professionnelle de leurs diplômés ne permet pas une analyse pertinente.

C'est la clef de l'intégration : les étrangers qui trouvent asile en France ont besoin d'un toit mais aussi d'un travail. De plus en plus d'entreprises, en lien avec des associations, leur entrouvrent leurs portes.

Depuis 2008, le jardin de Cocagne d'Avignon, porté par l'association Semailles, s'est lancé dans l'horticulture biologique et locale, faisant de cette activité un support d'insertion sociale et professionnelle. Si ce défi agricole n'est pas gagné d'avance, il connaît aujourd'hui un franc succès écologique, économique et humain. Lumières sur ce projet innovant.

″J'aime dire que nous formons 90% de pilotes de ligne et 10% de cosmonautes″, affirme Nicolas Bourriaud, directeur des Beaux-arts de Paris. Face à la question de la professionnalisation des étudiants et à leur insertion au terme de leurs cursus, les écoles d'art s'organisent en proposant de nouveaux dispositifs... avec plus ou moins de succès.

"Personne n'est inemployable." Fort de cette conviction, le réseau Transfer a élaboré une méthode : l'intervention sur les offres et demandes. Son pari ? Plutôt que d'agir sur les "freins sociaux" à l'emploi, plaider directement auprès des entreprises la cause des chômeurs de longue durée.

En 2012, le Secours catholique a reçu 1,431 million de personnes et constate que l'emploi salarié est de moins en moins accessible aux plus fragiles. Témoignages.

Envoyer les jeunes au turbin, au charbon, au trimard, au chagrin ? Comment un éducateur peut-il les aider à se situer par rapport au monde du travail, s'il est lui-même révolté par l'univers de la production ? Comment fare surgir en chacun le désir d'une activité qui ne soit pas seulement un emploi, et d'où ce désir pourrait-il venir ? C'est ce que permet d'éclairer l'oeuvre de Fernand Deligny, éducateur espiègle, initiateur à la fin des années 1960 de lieux de vie et d'accueil pour les enfants autistes, cinéaste et écrivain.

La notion de ″projet professionnel″ s'est imposée comme une catégorie centrale de l'action publique en matière de lutte contre le chômage des jeunes de moins de 26 ans. Mais la question de sa transposition pratique se pose dans la conduite au quotidien de l'action publique. La vision rationnelle et téléologique du devenir social qu'elle sous-tend s'oppose, en effet, aux représentations à court terme de l'avenir qui sont celles des jeunes les plus dépossédés sur le marché du travail.