Réflexion, en 2014, sur le potentiel économique de l'Internet des objets en plein développement dans le monde, et sur ses dérives d'un point de vue social. Derrière cette avancée technologique se cache en réalité l'économie des données sous une forme qui contraste avec les promesses mirifiques des mastodontes de la Silicon Valley, tels que Google, qui voudraient faire croire aux citoyens qu'à la clé se trouve la prospérité grâce à l'économie du partage. Une économie qui, en réalité, ne bénéficiera pas aux utilisateurs des objets connectés, eux-mêmes créateurs des données.

Structuration du modèle économique de la maison connectée, ou smart home, ou anciennement domotique, dans le monde. Les objets connectés investissent le lieu de vie sous la forme de thermostats, ampoules, caméras de surveillance, appareils électroménagers intelligents. Les perspectives sont encourageantes : un Européen utilisera 7 objets connectés en 2015, on en comptera 80 milliards dans le monde en 2020. Une tendance qui prend déjà corps dans l'économie puisque les start-ups ont investi 500 millions de dollars dans le smart home en 2013 puis sont rachetées à prix d'or.