Routes, voies ferrées, ports, pipelines... De l'Asie à l'Amérique du Sud, de l'Afrique à l'Europe, le régime de Pékin investit dans de gigantesques chantiers. Tour du monde de cette nouvelle ambition géopolitique.

Les entreprises chinoises désirant acquérir des sociétés occidentales reçoivent un traitement de faveur, le contraire n'est pas vrai.

Certains le déplorent, d'autres s'en réjouissent. Fortes de leurs milliards, les entreprises chinoises investissent le monde. Cette boulimie n'est pas nouvelle mais elle atteint des sommets. Du Brésil à l'Afrique du Sud, en passant par l'Europe, quasiment aucun pays n'échappe à ce déferlement. Et il ne s'agit plus seulement d'immobilier ou de matières premières : la Chine achète désormais dans tous les secteurs, y compris les plus modernes, télécoms, nouvelles technologies, etc. Le tout avec la bénédiction de Pékin. Sommaire. A l'assaut d'un empire électrique.

Réalités de l'investissement chinois en France qui semble inquiété outre mesure. Si les investissements directs étrangers (IDE) chinois se sont considérablement développés à l'échelle planétaire, pour atteindre 128 milliards de dollars en 2015, ils ne représentent que 2% du total des IDE réalisé en France. Le premier investisseur dans l'Hexagone étant les Etats-Unis. Précisions sur les motivations de la Chine et les différents types d'IDE menés en France.

L'empire du Milieu poursuit sa montée en gamme, mais l'investissement à l'étranger et le développement international harmonieux succèdent à la phase d'exportation.