Immobilier, banques, tourisme, téléphonie... De Tanger à Tripoli, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar investissent massivement. Pour le meilleur et pour le pire.

Désormais à l'étroit sur leur propre marché, les plus performants des groupes lancent l'offensive vers de nouveaux territoires. Après le Maroc, l'Algérie et la Libye sont dans leur ligne de mire

Les investisseurs étrangers n'ont pas fui les pays du Maghreb en 2008. Enfin, moins qu'ailleurs. Autre bonne nouvelle : les transferts de production depuis l'Europe se multiplient, favorisant l'essor des services

En 2009, les capitaux étrangers investis dans la région ont dépassé les 8 milliards d'euros. Si les pays du Golfe sont en net retrait, l'Europe reste présente, notamment sur les projets industriels et les services.

Depuis le début de l'année 2011, les investisseurs étrangers se détournent de la région, au détriment des gestionnaires de fonds locaux. C'est le contrecoup du ″printemps arabe″.

Les investissements directs étrangers sur le continent ont chuté en 2011. Principalement dans le Nord, après le Printemps arabe, note la Cnuced, qui souligne en revanche leur forte progression au sud du Sahara.