26 milliards d'euros, c'est beaucoup. Le plan de relance annoncé par le président résistera-t-il à une conjoncture de plus en plus adverse ?

Massacrés en Bourse, nombre de poids lourds de la cote sont à la merci de prédateurs. Mais créer un filet de protection à la française semble bien vain

Où arrêter l'intervention de l'Etat face à la multiplication des restructurations industrielles ?

Le Fonds stratégique d'investissement marche au pas sous la bannière du volontarisme industriel élyséen.

En temps de crise, ce grand argentier de la République plaide pour une stratégie d'investissement à long terme.

Le patron de l'Agence des participations de l'Etat veille sur 656 milliards d'euros. Et pèse lourd.

La Banque publique d'investissement était son premier engagement de candidat. Mauvais départ...

Multiplication, par l'Etat français et ses collectivités locales, des aides financières aux entreprises qui créent des emplois dans les territoires en difficulté. Zones de revitalisation rurale, quartiers prioritaires de la politique de la ville, zones de restructuration de la Défense...

Avec 24 milliards d'euros de crédits nouveaux, la transition écologique et la formation sont privilégiées.

Chute des investissements, emploi en berne, baisse de la consommation, recherche et développement invariablement faibles... Le spectre de la récession plane désormais au dessus de la France. Les entreprises de biotechnologies sont, elles aussi, frappées par la déferlante crise qui s'abat sur le pays et le monde. Mais elles pourraient bien être un des sésames qui permettra d'en sortir

Entretien, début 2013, avec Bernard Daugeras, président de la société Auriga Partners, spécialisée dans le financement en capital-risque, qui dresse un bilan contrasté du financement des biotechnologies, représenté par des PME et jeunes entreprises innovantes, en France. Il constate que les fonds d'amorçage du capital-risque dans le secteur sont trop petits. Concernant les autres sources de financement, deux problèmes émergent : les mesures fiscales se réduisent et les rendements pour les investisseurs ne sont pas suffisamment bons.