Durement frappé par les sanctions internationales, Téhéran cherche à réduire sa dépendance à l'égard des revenus pétroliers.

Jugé trop critique, le gouverneur de la Banque centrale vient d'être limogé. La presse progressiste dénonce à cette occasion l'instabilité liée aux nombreux remaniements gouvernementaux

Les Iraniens doivent encore se sacrifier pour le bien de leurs semblables, explique un chroniqueur sarcastique

Le crédit du régime iranien est fragilisé par les difficultés économiques qui s'aggravent malgré la manne pétrolière. Les dirigeants accordent donc une plus grande attention à la modernisation économique mais sans pouvoir remettre en cause les cadres du régime, responsables des rigidités de l'économie.

Après la large victoire des modérés aux législatives de février 2016, le président veut tout mettre en oeuvre pour réformer le pays, malgré l'opposition frontale des conservateurs, notamment les gardiens de la révolution.

En campagne électorale permanente, Ahmadinejad redistribue la rente pétrolière à coups de subventions. Mais les prix flambent et le chômage demeure élevé.

Alors qu'un renversement de la République islamique, dont on célèbre les trente et un ans d'existence, semble exclu, de nombreuses questions restent posées concernant l'avenir du pays.