Dopés par les succès électoraux de leurs homologues dans les pays du Printemps arabe, les partis religieux sont convaincus qu'ils peuvent l'emporter en mai 2012. Mais le chemin de la victoire est semé d'embûches.

Elu à la tête du Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste), Abderrezak Mokri incarne la rupture avec la stratégie de l'entrisme chère à son prédécesseur Bouguerra Soltani.

En enlevant trois fonctionnaires français en plein centre d'Alger, les islamistes ne veulent pas seulement faire comprendre à la France qu'elle doit cesser de soutenir le pouvoir algérien. Ils cherchent aussi à chasser les coopérants étrangers pour accélérer le pourrissement de la situation économique.