Le Patron de l'Autorité des marchés financiers a redonné une visibilité à une institution qui, à la faveur de la crise, va voir son pouvoir de contrôle renforcé. Ce politique doit encore en asseoir la crédibilité.

Le président de la toute nouvelle banque publique d'investissement sera le garant d'un capitalisme d'Etat intelligent.

Il court, il court, François Hollande. Le président s'active, le candidat se prépare. La nouvelle phase du quinquennat devait être celle des résultats, elle se résume pour l'instant à une communication vaine, qui échoue à reconquérir son électorat et à mobiliser son camp. Pourtant, dans le plus grand secret, une cellule se met en place avec, pour seul objectif, 2017.

Jean-Pierre Jouyet et François Hollande : une amitié de plus de trente ans.

Le secrétaire général de l'Elysée, ami de François Hollande, publie "Ils ont fait la Révolution sans le savoir", un plaidoyer pour la réforme économique, la modération politique et la tolérance religieuse.

Le patron de l'Autorité des Marchés financiers n'est pas seulement une tête bien faite, c'est un fou d'opérettes et de variété française... qui l'aident à décrypter les méandres de la vie.

Même dans l'hypothèse la plus favorable, on ne parviendra pas à éviter des politiques de rigueur. Quant au pire, il n'est pas exclu.

François Hollande envoie son ami de trente-cinq ans diriger la Caisse des Dépôts. Une mission très spéciale pour un proche qui fut ministre de Sarkozy

Trente-cinq ans de complicité lient le secrétaire général de l'Elysée et le président de la République. Copains de régiment, camarades de promo à l'ENA, ils cheminent en duo, François Hollande devant, Jean-Pierre Jouyet heureux en deuxième ligne. Jusqu'à la trahison du second, qui entre 2007 au gouvernement Fillon. La cassure est brutale, mais l'amitié finira par l'emporter.

On ne saura sans doute jamais si l'ancien Premier ministre a vraiment demandé au secrétaire général de l'Elysée de faire "taper" Nicolas Sarkozy par les magistrats. Mais l'histoire des relations entre les deux hommes ne rend pas l'accusation invraisemblable.

Dans "Ils ont fait la Révolution sans le savoir", consacré au Siècle des lumières, ses salons, ses femmes, ses modernistes, il s'interroge sur l'instinct parfois suicidaire de nos élites. Plus enclins à jouer avec le feu qu'à conclure des réformes.