Quand Jacques Julliard honore ses dettes intellectuelles et morales à l'endroit de Péguy, Claudel et Bernanos...

Si l'historien, ancien syndicaliste, s'affirme toujours social-démocrate, il vomit l'islamogauchisme et la boboïsation de la gauche. Et croit à un socialisme réformateur et républicain, qui renoue avec l'autorité.

Que reste-t-il de ce qui s'est appelé « la Gauche » depuis deux siècles ? Que recouvre au juste le terme aujourd'hui ? Que veut-il dire en particulier dans la France actuelle ? Ce sont des questions que l'accélération de l'histoire des trente dernières années nous a conduits à aborder souvent dans les colonnes du « Débat ». Nous les avons naturellement soumises à notre ami Jacques Julliard lors de la parution, à la rentrée dernière, de la somme imposante qu'il a consacrée à l'histoire des gauches françaises (voir notre entretien avec lui, « Un tombeau pour la gauche ?

Jacques Julliard livre sa grande histoire des gauches françaises. Un événement intellectuel.

L'ambition du "Dictionnaire" publié ce mois-ci sous la direction de Jacques Julliard et Michel Winock, évoquant aussi bien Maurice Barrès que Simone Weil, l'affaire Dreyfus que la Bosnie : constituer une encyclopédie des intellectuels français, de l'apparition du terme, à la fin du siècle dernier, jusqu'à nos jours...

L'un est journaliste au "Monde" et membre de l'Académie française, l'autre, historien et directeur délégué du "Nouvel Observateur". Chacun publie un "journal de l'année 1997". Rencontre.

Elitisme et populisme sont les deux mamelles du malaise français. Voici enfin un livre qui offre une explication passionnée et originale de cette double dérive qui menace la démocratie.

Du renoncement de Jacques Delors à la candidature présidentielle au décès de François Mitterrand, notre ami et collaborateur raconte au jour le jour cette étrange "année des dupes"...

Il est des réconciliations que la raison commande. Il en est d'autres qui ressemblent à des démissions. Où ranger cette volonté, largement manifestée ici et là, d'en finir avec l'affrontement droite-gauche qui, depuis deux siècles, est, au coeur du débat politique français ?

En Bosnie et en Somalie ont été menées les premières expériences d'"humanitaire armé". Comment empêcher l'hypocrisie des politiques et l'égoïsme des Etats et de faire échouer ce prolongement du "devoir d'ingérence".

Le théâtre post-dramatique sonne-t-il les trois coups post-politique ? Simple crise d'identité, évolution du genre dramatique ou symptôme de décadence de notre société ?