John Banville chemine sur une voie proustienne, mettant en scène un vieil homme, à l'heure de la remémoration et de la renaissance. Vibrant.

John Banville, auteur de l'inoubliable "La Mer", Booker Prize 2005, ou du "Livre des aveux", signe un des plus puissants romans de l'automne 2014, "La Lumière des étoiles mortes". Rencontre avec cet Irlandais brillant et roublard pour parler désir, vieillesse, mémoire.

Avec son troisième film, "La Lumlière des étoiles mortes", fascinant ovni cinématographique, l'artiste-cinéaste explore son enfance pendant l'Occupation. Une nouvelle fois il piège la mémoire et le réel...

Amateurs de certitudes, passez votre chemin ! John Banville saura vous faire douter de tout, et en particulier de la fiabilité de la mémoire. Ne vous leurrez donc pas. En fin de partie - expression pertinente s'agissant d'un auteur qui, de son propre aveu, est plutôt du côté de Beckett que de celui de Joyce - se sont accumulés « toutes les idées fausses, tous les souvenirs erronés » abrités par le narrateur, en somme « une énormité ».