Cinéastes singuliers, Arnaud et Jean-Marie Larrieu ont la verdeur et le côté sauvage de leurs chères montagnes. Trois après Peindre ou faire l'amour, ils y retournent avec une fable fantastique où un ours croise une nymphomane.

Perdu au milieu d'un océan de films douloureux au dernier Festival de Cannes, "Peindre ou faire l'amour" est au contraire un film sinon sur le bonheur, en tous cas sur une certaine forme d'innocence et de sensualité qui nous a ravis.

Avec "Peindre ou faire l'amour", leur deuxième long métrage, les frères Larrieu filment le désir. Celui de deux couples qui s'entremêlent dans le noir. Commentaire à deux voix.

Avec "L'Amour est un crime parfait", adaptation d'un roman de Philippe Djian, les frères cinéastes font une nouvelle fois de la montagne et de Mathieu Amalric, leurs terrains de jeu et signent un thriller aussi étrange qu'angoissant. Entretien.

Avec « L'amour est un crime parfait », adaptation réussie d'un roman de Philippe Djian, « Incidences », on retrouve le "fantastique singulier" qu'Arnaud et Jean-Marie Larrieu développent un peu plus à chaque nouveau film.