«Les lecteurs de Daniel Fondanèche savent qu'il est un ennemi du jargon et de toute forme de pédantisme. Cette clarté extrême permet de circuler avec aisance dans l'immense espace que son esprit attentif et son regard aigu ont exploré, celui des paralittératures. Le synonyme pourtant presque exact, "littératures marginales", avait quelque chose de péjoratif et paraît aujourd'hui daté. Il remonte au temps de la Pléiade, tout de même pas celle de Ronsard, mais celle de Raymond Queneau, dans cette Histoire des littératures à laquelle collabora ardemment Étiemble. Le lecteur n'a qu'à se laisser mener par ce guide sûr qui n'est jamais bavard : il découvrira ou il redécouvrira les charmes du roman policier, du roman de science-fiction, du roman fantastique, du roman d'espionnage, du roman historique, de bien d'autres encore, - sans oublier le roman-photo ou la bande dessinée. On a dit un peu facilement que Don Quichotte était le premier des romans modernes. Plus exactement, il est tous les romans, passés, présents et à venir - dont ceux si divers et parfois insolites que nous présente Daniel Fondanèche dans sa somme. Quand, au terme de ses aventures, celui qui s'est voulu chevalier errant (caballero andante) veut se faire berger, il rejoint le roman pastoral qui tourne la tête au Berger extravagant de l'"anti-roman" de Tristan l'Hermite, mais il annonce aussi le roman rural sur lequel s'achève le long, jamais trop long parcours de Daniel Fondanèche. En définitive, on est persuadé, avec lui, que "les paralittératures sont de la littérature, quoi qu'on en pense". Bonne ou mauvaise ? Rappelons-nous que Claude Debussy déclarait qu'en matière de Strauss, il préférait Johann à Richard...» Pierre Brunel

De « l’éros » de Platon à La Vie sexuelle de Catherine M. de Catherine Millet en passant par les œuvres de Laclos, Sade, Flaubert, Apollinaire, le courant érotique n'a jamais cessé de parcourir avec intensité les belles-lettres françaises et étrangères. Peut-être parce que la littérature et l'art apparaissent comme les seuls domaines qui échappent au principe de réalité et sont dominés par le principe de plaisir. Se heurtant aux tabous de l'époque, se confrontant aux interdits de la censure la diction érotique a toujours adopté un jeu poétique sur le langage fait d'écarts et de détours, un art de la suggestion !

Une étude descriptive et comparative du genre érotique en littérature, de l'Antiquité à nos jours. es comédies, contes et poèmes galants de l'Antiquité aux surréalistes du XXe siècle, en passant notamment par les fabliaux du Moyen Âge, les libertins du XVIIe siècle, les coquins du XVIIIe siècle et les livres interdits du XIXe siècle, Alexandrian raconte et analyse toute la littérature érotique et nous en fait redécouvrir les trésors. Des plus célèbres, comme l'Arétin, Sade ou Genet, aux plus obscurs, tels Chorier, Blessebois ou Glatigny, chacun est ici expliqué, justifié dans sa logique et son époque. Un livre unique en son genre et d'une très grande richesse d'information. Un classique. Sarane Alexandrian, né en 1927, poète et critique proche du surréalisme, est également l'auteur, aux Éditions Payot, d'une Histoire de la philosophie occulte.

Une promenade élégante et coquine à travers une centaine d'ouvrages libertins, illustrée de gravures et de dessins. Un texte retrace l'histoire de ces livres.

Dominique Maingueneau est professeur de sciences du langage à l'université Paris-XII et membre de l'Institut universitaire de France.

Bibliographie de quelque neuf cents oeuvres appartenant à cette collection créée sur le modèle de l'Enfer de la Bibliothèque vaticane : recueils gaillards, romans légers, pamphlets, poèmes et reproductions gravées, provenant de saisies judiciaires ou acquises par la Bibliothèque nationale pour servir à l'histoire des moeurs.

Anaïs Nin et ses amis écrivent pour 1 dollar par page ce livre érotique destiné au milliardaire Roy Melisander. Sur sa demande, le collectif décide de ne pas s'embarrasser de philosophie et d'analyses, et fait l'apologie de l'acte sexuel et de l'épanouissement sensuel, glorifiant ces somptueux corps féminins et masculins.

Collectionner des livres érotiques, telle est l'une des passions du célèbre bibliophile italien Alessandro Bertolotti. Ce livre est le fruit de son travail de collectionneur. Les plus importants et les plus rares de ces erotica y sont présentés, avec leur couverture et quelques pages intérieures. Ils ne sont pas présentés dans un ordre chronologique, mais suivent un classement thématique : amour en plein air, la Belle et la bête (zoophilie), fellation, godemichés, langue au chat ou sado-masochisme sont quelques-unes des catégories établies par l'auteur pour présenter environ 130 livres, du XVIIe siècle à nos jours, illustrés de gravures, peintures, dessins, photographies ou bandes dessinées.De Sade à Guido Crepax et Milo Manara, de Leonor Fini à Robert Mappelthorpe, de Jean de la Fontaine à Georges Bataille, cet ouvrage nous fera parcourir l'infinie variété du désir et du plaisir, et de l'imagination humaine.? Né en 1960, Alessandro Bertolotti est metteur en scène pour la télévision italienne (la Rai) depuis 30 ans. Passionné de photographie, il a publié des portraits et des photographies de nus féminins dans les principales revues italiennes. Il est aussi l?auteur de deux ouvrages sur Capri. Ses photographies sont conservées dans les collections de la Bibliothèque nationale de France. Il est l?un des plus grands collectionneurs de livres érotiques et de photographies de nus.Il est l'auteur du Livre de nus, paru en 2007 aux éditions de La Martinière.