Engluée dans d'interminables errements, la formation au pouvoir a été durement sanctionnée lors des municipales du 6 mai 2018. Et ne sait plus sur quel pied danser...

Joseph Kabila semble enfin avoir trouvé sa stratégie en vue de la présidentielle de décembre 2018 : former une vaste coalition pour conserver l'essentiel du pouvoir - même après son départ.

Avec "l'affaire", le Parlement dissèque l'Elysée. Le meilleur du Sénat, le pire de l'Assemblée. En complément, l'article intitulé "Larrivé pourfend la Macronie".q

Confronté à la contestation inédite de ses alliés du PDCI, le président bat le rappel de ses troupes. Et prépare sa contre-attaque.

La perte de son homme de confiance à la présidence du groupe parlementaire est lourde de conséquences pour la chancelière Angela Merkel. La guerre de succession est désormais déclarée.

En Bavière, la CSU, le parti conservateur allié de la chancelière allemande, a perdu la majorité absolue. Un défi pour son nouveau leader. Et pour Merkel. En complément, l'interview de Timur Vermes, l'auteur de "Il est de retour" qui déclare : "S'il vivait aujourd'hui, Hitler serait proche de l'AfD".

Grands perdants des législatives, les adversaires d'Ali Bongo Ondimba vont devoir tout reconstruire en vue de la présidentielle de 2023. Vaste programme !

Le président d'extrême droite est fragilisé par la défaite de son « parrain » Donald Trump, et par son revers aux élections municipales.

L'entrée de députés d'extrême droite au Bundestag ne peut évidemment laisser personne indifférent. La surprise des élections allemandes, pourtant, ne vient pas d'abord du score du parti d'extrême droite "Alternative für Deutschland" (AfD), même s'il est plus important que prévu. Elle tient plus à la situation d'instabilité inédite créée par des élections à la proportionnelle intégrale...

Deux années se sont à peine écoulées depuis la prise de pouvoir par le parti conservateur et populiste, le PiS (Droit et Justice), mais les dégâts qu'il a causés sont d'ores et déjà tangibles : Cour constitutionnelle paralysée, nombreuses démissions au sein du haut commandement de l'armée, réforme de l'enseignement qui vise surtout à imposer une éducation "plus patriotique", tentative partiellement avortée de subordonner la nomination de magistrats à la décision du ministre de la Justice et du procureur général...

Les récentes élections législatives en Suède ont été observées dans la presse européenne avec une attention inhabituelles. Au coeur des inquiétudes, le nouveau succès de l'extrême-droite, qui vient de réaliser sa troisième percée électorale consécutive, certes moins importante que prévu par les sondages ; les 17,6% des votes exprimés offrent aux Démocrates de Suède la troisième place au Parlement, derrière les sociaux-démocrates (28,4 %) et le principal parti de droite Moderaterna (19,8 %), alors qu'ils se voyaient déjà en deuxième position et au-delà de la barre symbolique de 20%.

La cité tourangelle prouve que le rassemblement entre insoumis, écologistes et socialistes n’a rien d’un voeu pieux lorsqu’il est le fruit d’un vrai processus de construction ouvert aux citoyens. L'article se conclut par l'interview d'Emmanuel Denis, maire écologique de Tours, intitulé "Pour gagner, il faut construire une majorité très tôt".