En France comme à l'étranger, de plus en plus d'écrivains rejoignent les réseaux sociaux. Coups de pub, échanges sincères ou tout-à-l'ego ? Enquête.

Il y a longtemps, pour choisir un restaurant, on ouvrait son guide Michelin, distributeur agréé des étoiles de la gastronomie. Une époque révolue. Des rivaux modernes, mondialisés et... sponsorisés, comme les 50 Best ou les World Restaurant Awards, dont la première édition a eu lieu le 18 février à Paris, ne cessent de bousculer les codes de la critique culinaire. Au point que les amateurs de bien-manger ne savent plus très bien à quelle faim se vouer.

Chaque jour, 970 millions d'utilisateurs de Facebook, Instagram, WhatsApp ou Messenger visualisent des stories. Ce format vidéo en pleine explosion a forcément attiré les marques, qui tentent de se l'approprier pour communiquer directement avec le consommateur. Plusieurs grandes enseignes françaises s'y sont déjà essayées comme Monoprix, Decathlon, Intermarché ou la Fnac.

L'expérience-client prend le pas sur la relation-client en 2019. Il ne s'agit plus seulement de vendre un produit mais de proposer aux consommateurs de vivre une expérience unique. Le secteur français des boissons s'est emparé de cette thématique et les marques tentent de séduire leurs clients par le biais de ces expériences nouvelles, dont l'impact via le relais sur les réseaux sociaux peut être très fort et très bénéfique.

Le leader chinois du commerce électronique, spécialiste dans son pays de la vente par vidéo en direct, compte recruter 1 million d'"ambassadeurs" dans le reste du monde.

Après une croissance exponentielle de 8 milliards de dollars en 2019, le marketing d'influence semble en danger. Les marques, prêtes à débourser des milliers de dollars pour un post d'influenceurs mettant en avant leur produit, s’interrogent sur la répercussion de ce type de publicité. Le public s'est lassé de cette forme de promotion. De plus, Instagram, qui permet en 2020 l'e-commerce directement depuis sa plateforme, pourrait réclamer des bénéfices sur les publicités grâce à une modification de ses algorithmes. Quelques données chiffrées.

La crise du Covid-19 a contraint les marketeurs à adapter leurs canaux de communication. Ils ont grandement privilégié les contenus digitaux. Pourtant, les consommateurs apprécient d'entendre des voix humaines, jugées rassurantes. Pour cela, de nombreuses marques misent sur les réseaux sociaux comme WhatsApp ou Tik-Tok qui permettent une relation de proximité. Zoom sur l’e-mail dans la relation client, encore bien vivant et sur l'explosion de la relation client digitalisée lors de la crise du coronavirus. Pas de chiffres.

Suivant le modèle anglo-saxon, plusieurs jeunes vedettes de l’application vidéo TikTok se sont regroupées dans "The French House". Une façon de mutualiser les moyens pour démultiplier audience et profits.

Les canaux de prescription littéraire se multiplient en 2021. Si la télévision reste numéro 1 en étant jugée très prescriptrices par 44 % des libraires, les médias numériques s'imposent de plus en plus dans le paysage. 34 % des libraires citent les webtv et YouTubers comme de nouveaux relais de communication, contre 4 % en 2018, et 30 % évoquent les réseaux sociaux, alors qu'ils n'étaient aussi que 4 % trois ans plus tôt. Constat similaire pour la presse en ligne, passée de 2 à 24 %.

Qui a proclamé que seuls les chefs pâtissiers munis de gants en acrylique noirs, les DJ aux bras tatoués et les mannequins pouvaient partager leur vie professionnelle sur les réseaux sociaux ? Leur métier ne faisait a priori rêver personne et pourtant, voici quatre profils qui se sont appuyés sur leur travail pour devenir ce que l'on appelle aujourd'hui des "créateurs de contenu". Car non, l'influence n'a pas de limite.

La multiplication des réseaux sociaux et leur influence bouleversent les relations entre tes enseignes et leurs clients. Le« social media» fonctionne sans filtre, en continu, pour le meilleur et... pour le pire. Mais de bonnes pratiques aident à prévenir et à contenir ce phénomène de bouche-à-oreille négatif sur le Net. Quelques données chiffrées. Graphiques.

Le hashtag #BookTok, capable de propulser des livres en tête de ventes, a fait ressurgir la question de la prescription de livres sur les réseaux. Véritable phénomène ou effet de mode ? Enquête sur ces influenceurs, leur audience, leurs partenariats avec l'édition... Sommaire. Réseaux sociaux, des livres très en vues. Audrey, influenceuse littéraire, un job à plein temps. Les réseaux se succèdent et se complètent. "Mon rêve, c'est de produire un jour de la littérature" (Valentine, qui a un compte TikTok).