En recrutant Erik Maris chez Lazard, J2M met fin à son parcours solitaire.

En annonçant la mort de l'exception culturelle, Messier lui a redonné un coup de jeune. Les acteurs du cinéma français se mobilisent.

Pour ses détracteurs, Messier est un arriviste qui incarne les défauts du capitalisme manoeuvrier d'antan. Pour ses proches, Jean-Marie est un patron moderne, un ami loyal et un père de famille modèle. L'homme qui, en créant Vivendi, devient l'un des personnages les plus puissants de l'économie française a une multitude de visages difficiles à concilier...

Pour valoriser la CGE avant la prise de contrôle d'Havas et pour attendre les dividendes du téléphone, Jean-Marie Messier fait des acrobaties financières que dénonce Colette Neuville.

Le gouvernement était derrière "Le Monde", l'Elysée poussait Dassault. Résultat : Jean-Marie Messier, le patron de la Générale des Eaux, a renoncé à vendre l'hebdomadaire. Mais affirme qu'il va garantir son indépendance. Récit d'une querelle de pouvoir à la française.

Avec seulement 30% du capital, Jean-Marie Messier, le patron de la Générale des Eaux, taille dans les activités, change les dirigeants, définit seul la stratégie du numéro un français de la communication. Une pratique qui rappelle les mauvaises habitudes du capitalisme français.

Surprise : Guy Dejouany (74 ans), le parrain des affaires, le tout-puissant patron de la Générale des Eaux, traqué par les juges, lâche les rênes. Son dauphin : un jeune banquier de 37 ans...

Après l'avoir porté aux nues pendant des années, le Tout-Paris des affaires est à deux doigts de lâcher le trop flamboyant patron de Vivnedi Universal.

Insurrection à Canal+, inquiétude des administrateurs, peur sur la planète cinéma... Jamais semaine dans la vie d'une multinationale n'avait tant ressemblé à un roman d'aventures.

Le vent tourne pour J2M : d'ici à octobre, il devra redresser les comptes de Vivendi Universal. En attendant, ses administrateurs, qui l'ont mis sous tutelle, lui ont demandé de vendre tout ce qu'il pourra. A commencer par la distribution de l'eau.

C'est l'histoire d'un héritier du vieux capitalisme français happé par les vertiges de la nouvelle économie, d'un apôtre de la création de valeur qui périt par la Bourse, d'un jeune homme sage qui commence à l'Inspection des Finances et finit dans "Paris Match".

20 millions d'euros : c'est l'indemnité de départ de l'ex-PDG de Vivendi. Comment le nouveau patron, Jean-René Fourtou, qui affirmait ne rien vouloir payer, a-t-il pu perdre une bataille aussi symbolique ?