Inconnue en France, l'artiste allemande que l'on peut difficilement rattacher à une école, est présentée au Musée d'art moderne de la Ville de Paris sous l'angle de ses rapports avec la France.

Une artiste en quête de liberté dans un monde trop étriqué. Marie Darrieussecq restitue l'existence de la peintre Paula M. Becker, morte en couches à 31 ans, pour mieux fouiller ses sujets de prédilection : représentation, féminisme, indépendance.

L'oeuvre de Paula Modersohn-Becker est à l'image de sa vie : fulgurante, épurée, visant l'essentiel dans la vibration d'un regard.

Méconnue en France, Paula Modersohn-Becker est une artiste remarquable, un peintre merveilleux, une panthère souveraine capable de rivaliser avec les meilleurs fauves. La preuve.

Parmi ceux dont le destin a été écourté, mais qui ont assez vécu pour laisser derrière eux une oeuvre, un visage de femme se présente à nous dans ses autoportraits : Paula Modersohn-Becker, morte en 1907 à 31 ans des suites d'un accouchement.

L'exposition du Musée d'Art moderne rend compte de l'évolution de la peinture de Paula Modersohn-Becker de ses débuts jusqu'aux derniers mois de sa brève existence.

Les "Journaux" de Rilke sont pour lui l'occasion d'interroger sa relation aux femmes qu'il a aimées. Marie Darrieussecq y découvre son attachement à l'artiste Paula Modersohn-Becker.