En optant pour le projet de "réunification" concocté par Moscou, Vladimir Voronine est prêt à renoncer à l'Europe. Un choix qui suscite un tollé dans la presse roumanophone de Chisinau.

La proposition du président moldave de donner le statut de République à la région sécessionniste n'intéresse par la Russie, qui veut avant tout conserver son influence sur cette zone stratégique.

Après la crise géorgienne, l'UE et surtout l'OTAN devraient se pencher au plus vite sur les autres conflits gelés en Europe, estime un éditorialiste de Bucarest. Et le Roumanie devrait avoir son mot à dire

Le 2 septembre 2010, la république autoproclamée de Transdniestrie fête ses vingt ans d'indépendance en présence de délégations russe et ukrainienne. Ce qui exaspère Chistinau, où les regards se tournent vers l'Europe.

Lorsqu'on évoque les possibilités d'élargissement à venir de l'Union européenne, ce sont principalement les pays des Balkans ou anciennement soviétiques qui viennent à l'esprit. Parmi eux, la Moldavie occupe une place à part, tiraillée à la fois géographiquement et politiquement entre la Roumanie (aujourd'hui membre de l'Union) et la Russie.