Existe-t-il une alternative au capitalisme libéral ? Le modèle social européen, n'est-il pas condamné à disparaître ? Ces questions récurrentes du débat public sont souvent mal posées, parce qu'elle supposent implicitement que le capitalisme se réduit à une seule forme, alors qu'historiquement l'existence de capitalismes différents est plutôt la règle. Même après vingt ans de "mondialisation libérale", les grandes économies développées se différencient toujours par leurs institutions économiques et sociales (système financier, protection sociale, relations professionnelles, système éducatif, marché du travail). Décrypte la nature, les causes et les conséquences de cette diversité. Identifie cinq capitalismes : le modèle néolibéral, le modèle continental européen, le modèle social-démocrate, le modèle "méditerranéen" et le modèle asiatique. L'analyse s'appuie sur une "économie politique" des institutions, démontrant comment ces dernières résultent d'un processus politique dynamique au cours duquel s'élaborent des compromis entre les forces sociales et politiques. Cette approche remet en question les idées reçues sur l'avenir du modèle social européen continental. La convergence annoncée de tous les pays vers un même capitalisme néolibéral anglo-saxon n'est pas inéluctable. La greffe forcée de ce modèle inadapté aux spécificités de l'Europe continentale se heurtera à une opposition politique croissante. Une autre Europe que l'espace de libre-échange néolibéral est donc, non seulement possible, mais aussi probable.

Traite des différents mécanismes qui régissent l'insertion des économies nationales dans l'espace international. Après une mise en perspective historique, les principales théories de cette insertion sont abordées, à savoir la gouvernance globale du marché, la régulation impériale du marché par la force de l'armée et de la classe dirigeante américaine et l'altermondialisme de la société civile.

Etude sur les équilibres économiques mondiaux et sur les effets politiques, sociaux et économiques de la mondialisation, à travers une enquête sur les circuits de production d'un tee-shirt, de la culture du coton aux Etats-Unis aux marchés du textile d'occasion en Afrique.

Riccardo Petrella analyse la narration dominante, qu'il nomme la Théologie universelle capitaliste et démontre que la construction d'un monde différent passe d'abord par l'invention d'une autre façon de voir les choses et de les nommer. Il met de l'avant des principes fondateurs d'humanité, de solidarité, de paix, de droit de tous à la vie sur terre qui doivent devenir des priorités.

La mondialisation se caractérise par la multiplication, voire l'explosion des flux et des réseaux. Cette présentation aborde les aspects économiques, culturels et politiques.

Les auteurs offrent des réponses aux questions que se posent leurs contemporains dans les domaines de l'écologie, de la politique française et internationale, de l'économie, etc.

L'auteur analyse le recul du débat économique, dans le fond comme dans la forme. Et pour prouver sa thèse, il prend comme exemples trois sujets d'interrogation qui se sont imposés à l'opinion durant ces 15 dernières années : la gouvernance financière, les localisations d'activités dans un régime d'ouverture des frontières de l'Europe et des Etats-Unis, et la demande globale.

L'essai montre comment l'imbrication de 5 caractéristiques majeures risque de faire dérégler la globalisation : l'épuisement des ressources rares et le réchauffement de la planète, l'irresponsabilité bancaire et le risque financier, les inégalités sociales attisant les tentations protectionnistes, la fragilité du système monétaire international et de l'Europe.