C'est parti d'un hashtag que se sont accaparé les sympathisants de la cause noire aux USA. Le mouvement Black Lives Matter, encore peu organisé, rappelle pourtant par son ampleur l'activisme des années 60-70.

Le geste posé en 2016 par le joueur de football américain Colin Kaepernick est devenu le symbole de la lutte contre le racisme policier après le meurtre de George Floyd. Pour se généraliser, il a perdu de sa virulence originelle.

Aux Etats-Unis, les manifestations contre les violences raciales font tristement partie intégrante du paysage politique : elles réapparaissent avec régularité, tout comme les meurtres injustifiés de jeunes afro-américains. Quel mécanismes poussent ces scénarios douloureux à se répéter sans cesse? The Economist analyse le fonctionnement d'un système qui favorise les inégalités raciales.

Après les élèves, ce sont les professeurs qui mènent la fronde, dans des Etats républicains. Ils réclament des hausses de salaires et la défense d'un enseignement public de qualité.

Les hackers, ces rois de la bidouille reconvertis via Anonymous en défenseurs de la libre circulation de l'information, évoluent dans un univers aux frontières dangereusement floues. Où il n'y a jamais bien loin de la simple bricole au chantage, de la paix à la guerre, du goût de la justice au crime. Dans ce monde-là, il est souvent difficile de distinguer le « chapeau blanc » du « chapeau noir », le génie de la sécurité informatique de l'espion, le gendarme du voleur. Mais ainsi va le web.

Comment une bande de jeunes à l'humour déviant, que les injures à caractère raciste et sexuel font rire, ont-ils donné naissance à un puissant mouvement contestataire, capable de s'attaquer à l'Eglise de scientologie et aux policiers de Ferguson, d'aider les révolutions arabes et Occupy Wall Street ? Voilà en substance l'histoire d'Anonymous, groupe insaisissable qui excelle dans l'utilisation des médias et de l'anonymat, cette arme parfaite pour un collectif aux ambitions contradictoires.

Même si le nombre de cas de rougeole aux États-Unis a atteint un record, un mouvement populaire est déterminé à empêcher les États d'obliger les enfants à recevoir des vaccins.