Abrégé sur la littérature naturaliste du XIXe siècle, incarnée par Jules et Edmond de Goncourt, Emile Zola, Guy de Maupassant, Joris-Karl Huysmans et Alphonse Daudet. Lycées. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2000)

L'art littéraire du XIXe siècle s'est donné pour vocation d'exprimer l'histoire, de reproduire son époque. A travers de nombreux extraits les notions de réalisme et de naturalisme sont étudiées.

La réédition du Naturalisme au Théâtre de Zola constitue le premier volume de la collection « Le Théâtre en question ». Cette collection propose de grands textes inédits ou aujourd’hui introuvables qui ont ouvert la voie au théâtre contemporain. Et quel texte fondateur plus injustement oublié que Le Naturalisme au Théâtre, quel critique dramatique plus rarement cité parmi les théoriciens novateurs qu’Émile Zola ? Dans sa préface, Bernard Dort détaille ce que « la campagne » de Zola pour un renouvellement de la mise en scène et de l’exercice de la critique aura de profondément original.

Une étude de deux écoles littéraires qui fleurirent au XIXe siècle : le réalisme, un courant littéraire en réaction au classicisme académique de l'époque, et le naturalisme, marqué par l'application à l'art des méthodes de la science positive.

Rassemble plus de soixante-dix chroniques du journal L'Humanité concernant les difficultés de la création littéraire et du réalisme dans le roman. Réflexion sur la notion de roman selon Balzac, Flaubert ou Zola, sur le triomphe du réalisme, puis du naturalisme en France au XIXe siècle, après un long combat contre le lyrisme, qui trouve alors refuge dans la poésie.

4ème de couv. : "Pour tenter de cerner l'orginalité d'une entreprise littéraire qui contribue, entre autres choses, à remettre en cause le statut de la littérature, il faut interroger les textes, signés de quelques grands noms : Ibsen, Zola, Strindberg, Hauptmann, Tchékhov et de quelques autres, peut-être dédaignés à tort, comme Ano Holz. L'accent est donc mis sur la poétique du naturalisme : rhétorique du désordre, analyse cruelle, turbuences de l'écriture, appel de l'histoire..., autant de marques du texte naturaliste..."

En 1864, les Goncourt proclament l'urgence de lever « l'interdit littéraire » qui pèse sur les « basses classes ». Pourtant, celles-ci étaient loin d'être absentes de la production écrite. Faute d'avoir accédé au roman sérieux, les pauvres faisaient l'objet d'une effervescence éditoriale effrénée : le traité sur la question sociale constitue le passage obligé d'une carrière politique ; le reportage sur les bas-fonds ou l'ouvrage « physiologique » sont des gages de succès éditoriaux toujours renouvelés. En quoi le roman réaliste et naturaliste du XIXe siècle est-il redevable à ces discours d'autorité ? À quels stéréotypes a-t-il nourri son imagination, ses personnages et ses scénarios ? Saisir le discours sur la pauvreté dans son dialogue incessant avec les écrits sociaux et philanthropiques auxquels il s'alimente, mais que parfois aussi il réfute, telle est l'ambition d'un ouvrage qui tente de cerner, dans les parcours romanesques du siècle passé, la mise en fiction d'une figure naissante du « nouveau pauvre ».

René, Alphonse, Adolphe Dumesnil, critique musical et musicographe français, est né à Rouen le 19 juin 1879, et mort à Paris le 24 décembre 1967. Il étudie la littérature à la Sorbonne et devient critique littéraire. Ensuite, il devient critique musical du Mercure de France et du Monde. Il est élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1965. Outre ses publications dans le domaine littéraire, il a écrit un certain nombre de livres sur la musique.