C'est une découverte historique ! En réussissant à transférer un souvenir d'un être vivant à un autre, un neurobiologiste américain a démontré que la mémoire, loin de siéger partout et nulle part dans notre cerveau, s'invarne dans des molécules nichées dans le noyau de nos neurones. De minuscules substrats épigénétiques que l'on peut très bien isoler et injecter, ce qui ouvre des perspectives fantastiques. Car ces molécules de la mémoire portent en elles la promesse de traiter l'Alzheimer, de doper notre mémoire, voire d'apprendre une langue étrangère.... Sommaire.

La maladie de Hirschsprung, qui affecte l'intestin, a longtemps été une énigme. Aujourd'hui, non seulement on saisit mieux ses causes, mais leur exploration a renouvelé notre compréhension du développement embryonnaire.

Comment notre cerveau mémorise-t-il ? Les neurobiologistes ont identifié trois étapes dans la formation des souvenirs. Un vaste réseau cérébral est mobilisé à chacune d’entre elles. Deux structures symétriques jouent le rôle de chef d’orchestre, les deux hippocampes nichés à l’intérieur des lobes temporaux. Dans ces structures, les mécanismes d’apprentissage s’opèrent au niveau des points de communication entre les neurones, les synapses. Une cascade d’interactions moléculaires mettant en jeu deux protéines permet d’ancrer les acquis.

Après avoir revisité des expériences vieilles d'une cinquantaine d'années, des physiciens affirment que les cellules nerveuses communiquent grâce à des signaux mécaniques, et non électriques

Comment les neurones de notre cerveau s'échangent-ils des informations ? En s'envoyant des messagers chimiques dans de microscopiques bulles. C'est ce que découvrit le neuroscientifique allemand Bernard Katz, voici soixante ans.

On vous caresse le bras. Dans votre peau, de minuscules molécules se déforment et produisent un courant électrique qui remonte jusqu'à votre cerveau. Elles sont les bases de notre sens tactile.