La promenade des Anglais ne saurait la résumer : ancienne cité savoyarde, française depuis tout juste cent cinquante ans, la capitale de la Côte d'Azur est d'abord ouverte sur le monde. Une terre de passage, où les multiples influences ont fait naître des richesses méconnues.

Si Nice était une couleur, elle les serait toutes. Mais Nice, c'est aussi le bleu de la Méditerranée et celui d'Yves Klein, l'enfant du pays. Car la Côte d'Azur, plus que toute autre région de France, a les couleurs de Matisse, de Picasso et de Chagall. Elle a aussi celle des billets verts dépensés par de riches touristes, américains ou russes.

Cela fait maintenant six jours que les troupes du roi de France François Ier et les Turcs de Soliman le Magnifique assiègent la ville. Galvanisés par Catherine Ségurane, les habitants repoussent l'assaut. Mais ils devront s'incliner une semaine plus tard.

En 1543, Catherine Ségurane entraîne une partie de la population de la ville à repousser l'attaque des Turcs, alors alliés aux Français. Depuis, elle est célébrée chaque année par les Niçois. Mais il n'est pas certain qu'elle ait existé !

C'est seulement depuis 150 ans que cette cité s'est ralliée à la France. Fière de son indépendance du temps des ducs de Savoie, elle a longtemps joué avec les nerfs de son puissant voisin, jusqu'à provoquer l'intervention des troupes de François 1er, puis du Roi-Soleil.