Que vaut le système éducatif français face à celui des pays étrangers ? En distinguant un petit nombre d'élèves sans élever le niveau des autres, il n'est ni juste ni efficace, répond ce spécialiste de l'école

Les jeunes, même diplômés, sont durement touchés par le chômage. Portrait d'une frange de la société qui est loin d'être marginale.

Depuis vingt ans, sociologues, journalistes et hommes politiques ne cessent de s'interroger : le niveau scolaire des jeunes Français monte-t-il ou baisse-t-il ? Et les parents et les enseignants de s'inquiéter. Enquête sur une bien mystérieuse notion.

Une enquête internationale menée dans une cinquantaine de pays a montré que les lycéens français ont de bons scores en mathématiques. En revanche, ils sont plutôt mal classés en sciences.

L'Education nationale a fait repasser le certificat d'études des années 20 à 3 000 collégiens de 1995. Dans les disciplines traditionnelles, le niveau s'effondre. Mais les enfants d'aujourd'hui ne possèdent-ils pas des connaissances plus utiles pour cette fin de siècle ?

Un certain nombre de savants s'alarment de la perte de repères dans les enseignements. Ils prônent un retour à la règle et au sens dans leur discipline, en histoire, en sciences ou en français, pour corriger des dérives auxquelles certains d'entre eux ont participé.

Un premier bilan de la mise en place des livrets de compétence au primaire, bien compliquée du fait de la cohérence à trouver avec les programmes, des formulations et des modalités d'évaluation qui demandent un important travail d'adaptation pour les enseignants. Avec quelles conséquences pour les élèves ?

La France se flatte volontiers d'un haut niveau intellectuel. Pourtant, les comparaisons que vient de publier l'OCDE montrent que nous n'avons pas à plastronner.