L'auteur, Edward Reicher, né à Lodz en 1900, mort en 1975, était dermatologue et vénérologue. Ayant soigné des chefs nazis au ghetto de Varsovie, il fut, en 1961, témoin d'accusation contre Hermann Hôfle qui prétendit n'avoir jamais donné d'ordres de mise à mort dans le ghetto.

L'ouvrage retrace l'histoire du ghetto de Lodz et celle de Litzmannstadt, ville nouvelle rebaptisée lors de l'occupation militaire du pays en 1939 et vitrine du Reich. A partir d'archives, l'auteur décrit l'horreur et l'enfermement du ghetto, et en parallèle les conditions de vie d'une ville fantasmée qui se distingue par son urbanisme, ses installations sportives et sa vie culturelle.

Ces cahiers décrivent l'horreur des camps, puisque le ghetto de Lodz en était devenu un, vécue par un adolescent qui survit par et pour ce devoir d'écrire : écrire sous forme de nouvelles, de tableaux, de poèmes pour ne pas sombrer, et pour que le monde sache.

A partir de lettres, de documents d'archives, de conversations et de recherches, l'auteur tente de reconstituer la vie de son père, rescapé du ghetto de Lodz puis du camp d'Auschwitz, qui s'est suicidé en Suède en 1960 près de l'hôpital psychiatrique où il était soigné pour dépression.

De 1939 jusqu'à sa mort à l'âge de 19 ans (été 1943), David Sierakowiak a vécu dans le ghetto de Lodz où il a tenu un journal décrivant la vie quotidienne des Juifs sous l'occupation nazie. Electre 2015

Le journal d'une jeune fille juive écrit entre 1943 et avril 1944, du ghetto de Lodz, en Pologne, au camp d'Auschwitz-Birkenau. Avec un dossier pédagogique qui contextualise ce témoignage dans l'Holocauste et les pogroms. ©Electre 2016