La politique mise en oeuvre depuis un mois par le Premier ministre intérimaire ressemble comme deux gouttes d'eau à celle d'Ariel Sharon, son prédécesseur.

Le Grand Israël n'est plus, le camp de la paix a ressuscité, et Mahmoud Abbas s'affirme plus que jamais comme un homme d'Etat.

Les dirigeants irakien, israélien, afghan et pakistanais sont en difficulté. Leur point commun ? Chacun d'entre eux est un allié - de longue date ou récent - des Etats-Unis...

Après toutes les erreurs qu'ils ont commises dans cette guerre, affirme Uzi Benziman, il est anormal que les dirigeants israéliens restent en place. Surtout si une nouvelle guerre doit être déclenchée sous peu.

Pour l'écrivain Igal Sarna, seule la chef de la diplomatie, Tzipi Livni, a les qualités requises pour être le futur Premier ministre. Et redorer le blason d'Israël, après les déboires d'Ehoud Olmert et de ses prédécesseurs.

Retrait unilatéral d'une partie de la Cisjordanie, annexion par Israël des grands blocs de colonies, achèvement du mur de séparation : ce sont les idées de Sharon que son successeur à la tête du parti Kadima appliquera s'il est élu.

Le Premier ministre israélien se déclare prêt à un sommet avec les pays arabes. Pour ressusciter le processus de paix ou pour gagner du temps ?

Une armée mal préparée, des objectifs mal choisis, des dirigeants mal inspirés, le rapport de la commission d'enquête sur la guerre du Liban est un acte d'accusation contre le Premier ministre israélien, son ministe de la Défense et l'ancien chef d'état-major.

Sans doute parce qu'il est pressé par le temps sur le front intérieur, où il pourrait être acculé à de nouvelles élections, Ehoud Olmert s'est lancé dans une offensive diplomatique tous azimuts.