Le nouveau président du PSG est une figure des médias, spécialiste du terrorisme et des défilés militaires. Il doit remettre de l'ordre dans un club en difficulté. Mission impossible ?

A l'approche de deux matchs à ″risques″ contre Dortmund (4 novembre 2010) et Marseille (7 novembre 2010), le président du club de football parisien est plus que jamais à l'avant-scène. Ses mesures radicales contre la violence lui valent des critiques, voire de menaces. Une partie du public du Parc des Princes lui reproche d'avoir supprimé les abonnements (places fixes payées à l'année) de 13 000 personnes.

La saison dernière, un appel au boycott du parc des Princes a été suivi par bon nombre de supporters parisiens qui composaient le noyau dur des tribunes Boulogne et Auteuil. Ils témoignent de cette année de sevrage volontaire.

Grand supporteur du club de la capitale et ami du Qatar, l'ancien chef de l'Etat suit de très près les affaires du Paris-Saint-Germain, qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Une passion qui pourrait devenir un plan B pour le cas où son retour en politique échouerait...

Sur le site classé de la prestigieuse école d'agronomie de Grignon (Yvelines), le club de foot parisien rêve de s'offrir un centre d'entraînement digne de ses ambitions. Emoi des habitants et des étudiants.

Transféré de Naples au PSG à grands frais, l'Argentin Ezequiel Lavezzi, qui aime autant les boîtes de nuit que les terrains de foot, est devenu un atout majeur du club parisien.

Non, le leader de la Ligue 1 ne déménagera pas au Stade de France. Il vient de prolonger de trente ans sa résidence au Parc des Princes. Mais cela ne suffit pas à rassurer les supporteurs, qui s'inquiètent de la dérive commerciale du club parisien.

Le PSG a trouvé un accord avec l'AS Monaco pour le prêt avec option d'achat de l'attaquant français, une opération de 105 millions d'euros

Malgré les piètres résultats de l'équipe parisienne, les élus de tous bords se bousculent au Parc des Princes. Pas toujours pour l'amour du foot...