Face à la montée en puissance d'un parti anti-européen, l'Ukip, le Premier ministre britannique s'est déclaré favorable à la préférence nationale dans certains cas. Ce qui lui a valu les félicitations du Front national français.

En 2006, David Cameron avait qualifié les membres du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni de ″barjots, farfelus et racistes inavoués″. Sans se douter que ce parti férocement eurosceptique serait aujourd'hui une force politique de premier plan.

La classe politique est en émoi : la semaine dernière, l'Ukip de Nigel Farage a remporté 25% des voix lors des municipales partielles. Faut-il vraiment craindre les gesticulations de ce parti eurosceptique ?

Le leader de l'Ukip, qui veut sortir sont pays de l'Europe, est désormais une voix qui compte.

Le leader du parti pro-Brexit Ukip parle ici du Brexit, de l'Europe, de son parti, et de son propre positionnement politique, autour de six pintes de bière, une bouteille de vin et deux grands verres de porto.

L'élection d'un nouveau leader à la tête de l'Ukip, parti anti-immigration et europhobe du Royaume Uni, prend des airs d'opérette. Au point que certains prédisent sa disparition, malgré ses 4 millions d'électeurs.

Malgré l'assassinat de la jeune députée du Labour Jo Cox, une partie du camp pro-Brexit continue à semer la division dans la société, déplore la presse britannique.

Le 15 mars, les Néerlandais sont appelés aux urnes et le leader d'extrême droite Geert Wilders pourrait arriver en tête de ces élections (lire p.34). Plus que jamais, depuis le référendum sur le Brexit, les eurosceptiques ont le vent en poupe. Les leaders des partis extrémistes - Marine Le Pen en France, Frauke Petry en Allemagne, Matteo Salvini en Italie, Heinz-Christian Strache en Autriche et d'autres - entendent peser lors des prochains scrutins nationaux. Si l'Ukip stagne aujourd'hui au Royaume-Uni (p.36), il aura irréversiblement marqué l'Histoire.

Tandis qu'en Ecosse le référendum sur l'indépendance a cristallisé le rejet de la politique austéritaire imposée par Londres, plus au sud le même sentiment gonfle les voiles de la formation antieuropéenne de M. Nigel Farage.

Zoom sur les déterminants sociaux qui ont pu influencer les résultats du référendum du Brexit, au Royaume-Uni, en juin 2016. Le souhait des votants de sortir de l'Union européenne a été commenté comme pouvant être un réflexe anti-immigrés de la part d'une population "fermée au monde". Mais austérité, chômage de masse, augmentation du nombre de travailleurs pauvres, etc., ne sont pas étrangers à la décision prise par le peuple.

Hostile à l'Europe, aux travailleurs étrangers et à l'establishment, Nigel Farage, le chef de l'Ukip, bouleverse le jeu des partis britanniques.

Lors des élections européennes, le Front national et UKIP ont réalisé des scores similaires qui les ont placés en tête dans leur pays. Quelles sont les raisons qui ont poussé au vote pour l'extrême droite ?