Jusqu'ici faiblement représenté, le British National Party pourrait effectuer une percée lors des élections municipales du 4 mai 2006.

L'unité des partis n'y a pas résisté. L'unité du pays est menacée. Le référendum du 23 juin 2016 divise la Grande Bretagne et met au jour de profonds antagonismes politiques qui risquent de laisser de graves séquelles.

Au Royaume-Uni, depuis le référendum du Brexit, l'extrême droite est à la fois divisée et plus présente que jamais. Parti national britannique (BNP), English Defence League, National Front...chaque force en présence a adapté son discours de haine et mène des actions plus ou moins discrètes. En ces temps d'incertitude politique, le journaliste d'un grand quotidien britannique invite ses concitoyens à la prudence.

En Grande-Bretagne, le nouveau parti anti-Brexit vise à annuler le référendum sur l'Union européenne.

Loin de consolider son soutien en amont du Brexit, la Première ministre n'a obtenu que 318 des 650 sièges aux législatives anticipées du 8 juin 2017, perdant ainsi sa majorité absolue. Alors que le Labour a progressé, contre toute attente, une remise en question s'impose pour le Parti conservateur. Sommaire. Le pari raté de Mme May. L'improbable renouveau socialiste. L'indépendance écossaise au point mort.

Le nouveau chef du Labour, avocat écossais, essaie de libérer son parti des syndicats et de le rapprocher des classes moyennes. Pour rallier le 10 Downing Street.

Durant la période édouardienne (1901-1914), les partis politiques britanniques menaient leurs campagnes électorales avec l'appui de nombreuses ligues autonomes. En 1918, une réforme électorale destinée à modérer le populisme des campagnes et à limiter leur coût eut un impact considérable sur les cultures politiques britanniques. Les partis politiques furent ainsi contraints de créer des organisations de masse pour mobiliser l'électorat. Pour ce faire, le Parti conservateur s'appuya sur les liens étroits avec la société civile qu'il avait tissés pendant la Première Guerre mondiale.

Peu connu des Britanniques, le dirigeant des libéraux-démocrates devient un personnage clé des législatives du 6 mai 2010. Son parti, très courtisé, pourrait jouer le rôle d'arbitre.