Une nouvelle traduction et une réédition esquissent un portrait de Pasolini dans toutes ses contradictions : sentimental, scabreux, radical.

Une rétrospective et une exposition très riche à la Cinémathèque rappellent la place prépondérante de Pier Paolo Pasolini dans l'histoire du cinéma italien, et dans l'histoire de l'Italie elle-même.

Il y a soixante-dix ans, le Duce fondait la République fantoche de Salo. Celle-ci allait inspirer à Pier Paolo Pasolini l'un de ses films les plus célèbres.

"Pasolini" par Abel Ferrara. La simplicité ambitieuse du titre promet un biopic, il s'agit davantage d'un portrait pris sur le vif. Le film relate le dernier jour de la vie de Pier Paolo Pasolini, avant son assassinat, dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975 : le cinéaste italien, en plein travail, a peu de temps à accorder à son visiteur américain qui se contente d'observer et de lire par-dessus son épaule.

Deux scénarios inédits de Pier Paolo Pasolini sortent en France, celui d' "Accattone", son premier film, et "La Nébuleuse", jamais réalisé. L'occasion de se remémorer les origines littéraire et poétique de son oeuvre.

Pasolini se faisait une idée très haute du style, non seulement du style artistique mais aussi du style qu'engage la vie ordinaire, dans les gestes et les figures du quotidien. Il ne s'agit pas là d'une sacralisation de l'art et de ses oeuvres, mais d'une décision sur ce qui, dans toutes les formes, met en jeu la valeur même de l'humain.

Bonne nouvelle que cette réédition augmentée de "Pétrole", le roman inachevé de Pasolini. Car ce testament littéraire, publié pour la première fois dix-sept ans après sa mort, est à l'image de son auteur : multiple, métaphysique, politique et poétique.

En 1969, Pasolini se rend en Afrique. Il a en tête une transposition contemporaine de l'Orestie, la tragédie d'Eschyle. Retour sur un projet politique

Les poèmes de jeunesse de Pasolini. Quand le prodige poète et cinéaste découvrait sa vocation, en pleine guerre mondiale.