Dès sa fondation par Alexandre le Grand, Alexandrie devient une grande capitale de la Méditerranée antique. Célèbre pour son rayonnement intellectuel, symbolisé par son phare, elle est riche d'une histoire urbaine de plusieurs siècles. Les équipes internationales d'archéologues qui l'exhument quotidiennement s'emploient à la restituer : fouilles terrestres et sous-marines, vestiges de surface, archives, textes d'auteurs antiques et récits de voyageurs alimentent l'ensemble de ces recherches.

Armés de scanners laser 3D portables, des défenseurs du patrimoine culturel constituent des archives numériques des sites les plus vulnérables du monde.

Comme à chaque fois depuis 1255, premier séisme dont l'histoire ait gardé la trace, comme en 1833 et 1934, le Népal va reconstruire ses principaux sites et temples affectés par les secousses sismiques des 25 avril et 12 mai 2015, même si cette fois plus de 700 bâtiments de valeur patrimoniale ont été touchés, parmi lesquels une centaine sont totalement effondrés et 400 gravement endommagés. Le bilan ne sera toutefois pas définitif avant l'arrêt des répliques régulières et la fin de la période de mousson.

Depuis le début des années 1990, Orléans a fait l'objet de presque 200 opérations d'archéologie préventive de toutes natures (diagnostics, fouilles, surveillances). Ces interventions, de par leur ampleur et leur localisation, ont considérablement renouvelé l'image que l'on pouvait se faire du passé de la ville. Une exposition au musée des Beaux-Arts d'Orléans dresse le bilan de ces 25 années de recherches.