Lors du sommet de Bruxelles, David Cameron a opposé son veto à une refonte des traités fondateurs. C'est ainsi : le Royaume-Uni a toujours aimé le grand large. Mais rompre les amarres avec le continent n'est pas sans risques.

Anglais, conservateur et pro-européen : Maurice Fraser est l'oiseau rare d'outre-Manche. Il affiche le profil complexe de ceux que l'on envoie négocier aux frontières, en l'occurrence celles qui séparent la nouvelle Grande-Bretagne - à la fois conservatrice et libérale, une première depuis 60 ans - de ses partenaires européens inquiets.

Non, une ″guerre″ monétaire !

Y a-t-il une raison pour que le centre financier le plus actif sur le marché de l'euro se trouve à Londres, en dehors de la zone et hors contrôle de la BCE ?

L'euro-ignorance, qui consiste à profiter de l'UE sans s'y investir, est au coeur de la nouvelle politique étrangère britannique, analyse Lluis Bassets, le directeur adjoint d'El Pais.

C'est la question du budget européen qui joue le rôle de déclencheur. Reste à David Cameron à négocier une séparation en douceur.

En annonçant la tenue d'un référendum sur le maintien du royaume au sein de l'UE, David Cameron a provoqué une tempête. Y compris au sein de la presse tabloïde : l'europhobe ″Daily Express″ exulte ; le ″Daily Mirror″, proche des travaillistes, y voit une sombre manoeuvre.

Le leader de l'Ukip, qui veut sortir sont pays de l'Europe, est désormais une voix qui compte.

Après son succès aux législatives du 7 mai 2015, David Cameron va devoir organiser l'an prochain un référendum sur l'éventuel retrait de son pays de l'Union européenne. A partir de là, tout est possible. Même le pire.

Brexit. Le nouveau Premier ministre britannique est une "thatchérienne" sociale.

David Cameron souhaite le maintien de son pays au sein de l'Union européenne. Mais la majorité des membres de son parti y est opposée. La partie s'annonce serrée jusqu'au référendum du 23 juin 2016 !