Chopin reste un des compositeurs les plus aimés. Déjà célébré de son vivant, il n'a jamais connu, comme d'autres musiciens, aucune période d'éclipse : il demeure unique. De grands pianistes, comme ici Daniil Trifonov, nous disent pourquoi Chopin les subjugue depuis toujours, ainsi que leur préférence pour telle ou telle oeuvre. L'été, saison des festivals, est justement l'occasion d'entendre ces artistes en France et à l'étranger. Suivons-les ! Sommaire. Nelson Freire : "Chopin me suit depuis l'enfance". Maurizio Pollini : "Je joue Chopin avec plus de liberté".

Il a fait son baptême au disque avec Bach, a fréquenté Busoni, Enesco, Messiaen, Cage, mais c'est avec Schumann que le pianiste franco-suisse nous revient.

Lucas Debargue a appris le piano enfant, arrêté, repris... Et c'est un prodige.

Pas d'inédits au sens strict, mais de jolies surprises pour ces deux parutions michelangeliennes.

Quand Alfred Brendel quittait la scène, en 2008, la plupart des hommages, machines à nostalgie, étaient tentés de prendre congé, avec lui, d'un monde révolu. Le coffret splendide qu'Universal publie pour ses quatre-vingt-cinq ans nous amène à retracer avec lui, tout au contraire d'un crépuscule, le début d'une ère musicale qui est la nôtre, et dans laquelle il a su reformuler l'héritage de ses maîtres.

Héritier de Serkin et disciple d'Horowitz, Murray Perahia réunit les inconciliables. Avec un premier album chez Deutsche Grammophon, une nouvelle page s'ouvre dans le parcours discographique de ce grand maître du piano, au sommet en ses glorieuses années de maturité. Et toujours animé par une recherche quasi métaphysique, au plus près du mystère des oeuvres.

Enfant prodige, entrée à neuf ans au Conservatoire de Paris dans la classe d'Alfred Cortot, amie de Fauré et Ravel, Yvonne Lefébure fut une immense pianiste et une pédagogue hors pair. Elle était aussi une inaltérable leçon d'humanité.