Voulus par Nicolas Sarkozy, Hadopi, le projet du Grand Paris, le Conseil de la création artistique et le Musée de l'histoire de France sont des marqueurs d'une politique culturelle et artistique traversée par des polémiques, des défiances et des divisions du côté de son propre camp politique.

Le 6 mai 2017, les Français éliront leur prochain président. Quelle sera sa politique en faveur des arts ? Sera-t-elle en continuité ou en rupture avec celle menée lors du quinquennat Hollande ? "Beaux-Arts" a interrogé les cinq principaux candidats à l'investiture suprême. Sommaire. Propos introductifs et bilan du quinquennat.

Le rapport distancié à la culture et à l'art de François Hollande met à jour la personnalité du chef de l'Etat sortant et ses priorités. A aucun moment il n'a montré un grand intérêt à ces deux domaines, ni n'a voulu endosser l'habit de bâtisseur de François Mitterrand. Excepté durant les derniers mois de son quinquennat.

C'est la première fois qu'une éditrice dirige le ministère de la Culture. Un choix salué unanimement malgré les défis qui l'attendent après l'immense déception suscitée par le précédent quinquennat.

Loin de nous l'idée de dicter sa feuille de route à la nouvelle ministre. Mais après un quinquennat si frustrant en matière de politique culturelle, rouvrir la boîte à idées fait tout simplement du bien. Alors en voici 20, sérieuses ou saugrenues, juste pour relancer le dialogue !

Réservés aux élites, les musées s'ouvrent à tous après la Révolution. Mais le grand public ne les visite que depuis cinquante ans.

La commande publique permet aux artistes d'intervenir au coeur de la ville et d'oeuvrer pour la cohésion sociale. L'actualité de ces derniers mois a été particulièrement riche, en régions mais aussi à Paris, avec les aménagements du tramway et le plafond conçu par Bernar Venet pour la Cour des comptes.

La ministre de la Culture et de la Communication annonce la création d'une Nuit de la lecture, un événement festif grand public associant tous les professionnels du livre et dont la première édition se tiendra le samedi 14 janvier 2017. L'occasion de révéler le lancement d'une étude sur le financement du Centre national du livre et de faire un bilan de son mandat.

Le vainqueur de la primaire socialiste est le premier des cinq principaux candidats à l'élection présidentielle à répondre à l'invitation commune de « Livres Hebdo », « Le Film français » et « Le Journal des arts » à préciser ses orientations culturelles. Considérant le droit d'auteur comme sacré et voulant préserver le prix unique du livre, il voit la culture comme un champ à démocratiser.

Pendant trois ans, Michel Schneider a été un acteur important du ministère de la Culture. Aujourd'hui, dans "la Comédie de la culture", il fait le bilan de cette expérience : il est impitoyable pour la politique de Jack Lang.

Les Hitler, Mussolini, Mao, Castro et autres Saddam, en cherchant à contraindre les peuples dans leur vision du réel, ont souvent imposé à l'art un cahier des charges précis et étouffant.