On peut parfaitement exploiter ces gisements tout en respectant l'environnement. Ne pas le faire serait coupable, affirme Claude Allègre, géologue, ancien directeur du BRGM.

Audit de la Cour des comptes, tests de sûreté, enquête parlementaire... Plus de quatre mois après le drame de Fukushima, Areva et EDF sont sur la sellette. L'heure de vérité pour la politique énergétique française.

Il faut développer d'autres formes d'énergies. Selon les militants, c'est possible. Ils dénoncent les mensonges proférés au sommet de l'Etat depuis des décennies.

La France doit-elle jouer cavalier seul face à la crise énergétique européenne ?

Farouche défenseur de la libre-entreprise, il bouscule l'univers figé de l'énergie française

Lumière, en mars 2011, sur les premiers résultats du dispositif mis en place par le gouvernement français lors du Grenelle de l'environnement, qui devait permettre la création d'une capacité supplémentaire de production électrique à partir de l'énergie du vent de l'ordre de 20 000 mégawatts d'ici à l'horizon 2020. L'objectif : favoriser l'implantation sur l'ensemble du territoire national d'un parc éolien comparable à terme à celui de l'Allemagne ou de l'Espagne, et ainsi favoriser les énergies renouvelables.

La flambée des prix de l'essence traitée comme un simple accident de parcours.

Contradictions. Il vante une énergie verte pas chère et avec des emplois. Vraiment ?

Le système électrique français est en pleine mutation. Toutes ses composantes sont affectées par les changements en cours. Les énergies renouvelables prennent une place croissante dans la production d'énergie. Le modèle de la gestion centralisée par un planificateur étatique évolue vers un modèle « ordolibéral » afin d'intégrer les nouveaux objectifs européens. Quant à l'Etat, son rôle est désormais de créer et d'organiser les règles de marché dans le respect de la libre concurrence et de l'efficacité économique.

Actuellement examiné par le Parlement, le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte vise à conduire la France vers un nouveau modèle économique satisfaisant les impératifs du développement durable. Il entend réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique au profit des énergies renouvelables, diminuer le recours aux énergies fossiles et agir très fortement sur la consommation d'énergie. Tout en voyant dans ce texte une étape significative, Patrice Geoffron y souligne des contradictions en même temps que certaines illusions quant au calendrier fixé.