Le contrat de coalition CDU-SPD veut relancer l'Union. Analyse de texte.

La chancelière allemande a enfin donné sa vision de l'avenir de la zone euro et fait de timides concessions au président français.

Durant trente ans, le couple franco-allemand a été équilibré. Mais, depuis 1989, nos voisins d'outre-Rhin font primer leurs intérêts et ont de plus en plus tendance à faire cavalier seul. Sommaire. Comment l'Allemagne tond la France... et l'Europe. Couple franco-allemand, trente-ans d'infidélité. Sanitaire : solidaire, mais aussi solitaire. Agriculture : on est loin de la "Deutsche Qualität". Nucléaire : à Bruxelles, l'Allemagne veut la peau de l'atome. Armement : et r'voilà la grosse Bertha ! Monnaie : l'Euro ? Le Deutsche Mark en mieux.

A l’issue de quatre mandats, Angela Merkel s’apprête à quitter son poste de chancelière fédérale d’Allemagne. Retracer son itinéraire permet de comprendre sa manière de faire. Elle s’est trouvée contrainte au compromis politique et son mode de gouvernement est marqué de pragmatisme. De fait, on ne compte que peu de grandes réformes à son actif. Sa seule décision forte, l’accueil des migrants en 2015, a eu des conséquences politiques problématiques. Elle aura assuré la stabilité du pays, mais sa succession est délicate.

Les élections législatives du 26 septembre sont les premières depuis 2005 sans l’actuelle chancelière, dont le parti est affaibli. Le SPD remonte, les Verts restent forts.

Pourquoi les intellectuels d'outre-Rhin ont-ils abdiqué face au nazisme ? Comment comprendre que leur niveau d'éducation n'ait pas fait obstacle à leur engagement national-socialiste ? Le livre de l'historien Christian Baechler apporte des réponses.

La chancelière allemande quittera ses fonctions à l’automne, après seize années passées au pouvoir. L’hebdomadaire "Die Zeit" a proposé à cinq de ses biographes d’échanger sur cette grande figure politique, physicienne, femme de l’Est, fille de pasteur, conservatrice, qui a su convaincre même ses adversaires.

Brouille avec l'Ukraine, différend avec les écologistes... Le chef du gouvernement allemand donne l'impression de ne pas être à la hauteur.

La chancelière brigue un quatrième mandat dans un contexte qui lui est très favorable. Le pays se porte bien, la population est globalement satisfaite. Pourtant la vie intellectuelle stagne.

La courte victoire de la chancelière aux élections du 24 septembre 2017 montre que l’électorat de son parti subit une érosion progressive.

Ses compatriotes la surnomment Maman. Au pouvoir depuis douze ans, Angela Merkel a les meilleures chances d'être reconduite dans ses fonctions à l'issue des législatives du 24 septembre 2017. Mais qu'est-ce qu'elle a que ses rivaux n'ont pas ? Ces candidats venus d'ailleurs.

Arrivée au pouvoir en 2005, la chancelière allemande occupe le devant de la scène politique de son pays. Déstabilisée en début d'année, elle a vite repris la tête de la course pour les élections du 24 septembre 2017. Pour "Marianne", · la journaliste polonaise Magdalena Parys, Allemande d'adoption, brosse son portrait.