L’armée birmane use de vieilles techniques pour reprendre la main. Cela suffira-t-il face à une société transformée par dix ans de démocratisation ? Sommaire. Le pays a changé, pas son armée. Pour une union des minorités ethniques.

Le coup d’Etat militaire survenu en Birmanie en février 2021 a suscité un important mouvement de désobéissance civile et de protestations qui, malgré une violente répression, ne faiblit pas. La fracture entre le pouvoir et les aspirations démocratiques du peuple semble aujourd’hui avoir atteint un point de non-retour.

Connu pour ses prêches islamophobes, le moine bouddhiste Ashin Wirathu menace le gouvernement d'Aung San Suu Kyi. Récemment réduit au silence, il n'en est que plus dangereux.

De nombreuses voix se sont élevées contre le silence de la "Dame de Rangoon", Prix Nobel de la paix en 1991, alors que les persécutions s’intensifient contre les Rohingyas.

Le 25 août 2017, l’Armée de secours aux Rohingyas de l’Arakan a attaqué des postes de police à l’ouest de la Birmanie. L’armée a répliqué, provoquant l’exode de plus de 400 000 civils rohingyas, une minorité musulmane ostracisée depuis des décennies. Les Nations unies parlent de nettoyage ethnique. Ce conflit ancien pourrait avoir des répercussions régionales. En Birmanie, il assure une nouvelle légitimité aux militaires, honnis après cinquante ans de dictature.

Portée aux nues par les Occidentaux, Aung San Suu Kyi passait hier pour une icône de la démocratie. Soupçonnées, à tort ou à raison, de soutenir la sanglante répression des Rohingyas, elle est aujourd'hui traînée dans la boue. Sommaire. Une sainte en enfer. Et si Ubu était birman ?

Dans son livre "Aung San Suu Kyi, l'icône fracassée", le journaliste Bruno Philip analyse la chute de l'ex-dissidente, dix-huit mois à peine après son arrivée au pouvoir.

Leur Etat n’existe sur aucune carte. Mais les Was célèbrent le 30e anniversaire de leur "autonomie", acquise par la force. Une rare visite là-bas atteste d’une forte présence chinoise.

Les législatives du 8 novembre 2020 renforcent le pouvoir d’Aung San Suu Kyi et de son parti. Et accentuent un peu plus les fractures du pays, cinq ans seulement après le retour à la démocratie.

Critiquée par l'Occident, la Prix Nobel de la paix est revenue sur le devant de la scène à la faveur de la pandémie. Son parti est bien placé· pour les élections législatives de novembre 2020.

Longtemps érigée en icône de la paix, la chef de facto du gouvernement birman est fustigée par la communauté internationale pour son inaction face aux exactions contre les Rohingya. Retour sur l'effondrement d'un mythe à quelques jours des législatives en Birmanie, qui devraient voir la réélection de son parti. Sommaire. Aung San Suu Kyi. Le mauvais conte de fées. Les déçus de la "Dame de Rangoun".