Selon ses nombreux soutiens, le fils de Mouammar Kadhafi se présentera à la prochaine élection présidentielle. Encore faut-il qu'il réapparaisse...

Les combats qui secouent Tripoli depuis la fin du mois d’août 2018 reposent la question du rôle des groupes armés. Et jettent le doute sur l’efficacité du processus politique défendu par la communauté internationale.

Alors que la Libye dispose déjà d'un chef de gouvernement officiel, le Parlement de Tobrouk en a nommé un nouveau en février. Lequel rêve désormais d'évincer le premier.

Selon les autorités de Zintan, qui le détenaient depuis le 19 novembre 2011, le fils de Kadhafi a été libéré le 10 juin 2017. Mais nul ne sait où il se trouve.

Alors que le pays reste englué dans une crise politique inextricable, le secteur pétrolier connait une nette embellie. Mais la gestion des revenus qu'il génère obéit à des règles complexes. Explication. Sommaire. A qui profite l'or noir. Sanalla au-dessus de la mêlée.

En Libye, il sera bien difficile de mettre en oeuvre sur le terrain l'accord de réconciliation conclu fin juillet, en France, entre les deux forces rivales qui se disputent le pouvoir.

Longtemps discrète et mesurée, la famille royale n'en souhaite pas moins prendre sa part dans la reconstruction nationale. Mais ses principaux membres sont aussi divisés que le pays.

Après plusieurs mois d'affrontements entre groupes armés, le calme semble être revenu dans la capitale. Mais l'insouciance et la relative prospérité d'antan ne sont plus qu'un vieux souvenir. Reportage.

Galvanisé par ses succès militaires, le maréchal Haftar, 74 ans, ne cache plus ses ambitions. Si certains voient en lui un nouveau Kadhafi, il n'en a pas moins le soutien de la communauté internationale. Portrait.

Dans son fief de Benghazi débarrassé, assure-t-il, des dernières poches de résistance, le maréchal libyen a reçu "Jeune Afrique". Celui qui ambitionne de réunifier sous sa houlette - et au besoin par la force - ce pays déchiré fait le point sur ses alliés, ses ennemis et les tentatives de médiation internationales. Avec l'assurance de l'homme providentiel qu'il est persuadé d'incarner.

Alors que les combats font rage dans la banlieue de la capitale libyenne entre les forces des deux gouvernements rivaux, les habitants redoutent une guerre longue et sanglante selon "Middle East Eye" (Londres). En complément un article de "The Conversation" (Londres), intitulé "Comment en est-on arrivé là ?".

Nouvelle saison dans le chaos libyen : le maréchal Haftar, ennemi numéro un des djihadistes, est aux portes de Tripoli, pour l'arracher aux milices que ne peut contrôler un gouvernement pourtant reconnu par l'ONU.