Ce qui a incité Apple à faire assembler ses téléphones en Chine n'est pas tant le faible coût de la main-d'oeuvre que sa flexibilité : là-bas, on peut tirer du lit 8 000 ouvriers en pleine nuit et les mettre au boulot.

En dépit d'une idée très largement répandue et que les Américains se sont attachés à donner d'eux-mêmes, l'Etat fédéral est toujours intervenu dans la politique industrielle, ne serait-ce qu'au travers du Pentagone.

Le début de l'année 2010 a permis aux Etats-Unis d'afficher leur volonté concernant le développement des biocarburants. Lors de son discours sur l'état de l'Union du 27 janvier dernier, le Président Obama a indiqué que pour maintenir les créations d'emplois liées aux énergies propres, il était nécessaire de produire plus, de manière plus efficace et plus intensive.

Ses ventes s'effondrent, son action ne vaut plus rien, son PDG est sur la sellette... Sans une aide urgente de Washington, l'empire américain de l'automobile court à la faillite. Le premier test de politique industrielle de Barack Obama

L'Amérique se réindustrialise. De plus en plus d'entreprises rapatrient leur production, attirées par deux facteurs : le prix de l'énergie en forte baisse grâce au gaz de schiste et des salaires diminués par la crise.