La justification économique qui sous-tend la politique monétaire particulièrement accommodante menée par les banques centrales, notamment la Réserve fédérale (Fed) aux Etats-Unis, est que celle-ci permet de ranimer la confiance des consommateurs et des entreprises grâce à la mise en oeuvre de mesures démontrant la détermination des pouvoirs publics à sortir l'économie du marasme. Cette politique doit inciter les acteurs économiques à investir, embaucher et consommer davantage.

Après la crise de 2007, beaucoup s'attendaient à ce que la récession particulièrement forte soit suivie d'une reprise rapide aux Etats-Unis et que la production et l'emploi retrouvent dans un laps de temps relativement bref le niveau qui était le leur avant la crise. En dépit de la politique monétaire agressive de la Réserve fédérale (Fed) américaine, la reprise n'a pas été à la hauteur des attentes. L'explication tient, selon l'ex-secrétaire au Trésor de Bill Clinton, Lawrence H.

Maintenus à zéro durant près de sept ans, les taux américains vont osciller dans une fourchette de 0,25% à 0,50%

Le possible changement de politique de la Réserve fédérale américaine inquiète les Pays africains, qui voient déjà les capitaux internationaux se retirer.

La même usine du Massachusetts produit le papier et les éléments de sécurité des billets de dollars américains depuis près de 140 ans. Pourtant les États-Unis ne doivent faire face qu'à une infime minorité de billets contrefaits qui coûtent bien moins chers au pays que la technologie choisie pour fabriquer les vrais dollars. Les éléments de sécurité ont donc également un rôle psychologique : renforcer la confiance de ceux qui les utilisent. Sur ce point, malgré les crises, le dollar reste une valeur sûre face à d'autres monnaies dans le monde.

D'un froncement de sourcils, Alan Greenspan peut mettre les marchés en transe. A 74 ans, ce personnage imprévisible est le vrai boss de l'économie mondiale.

Avidité des banques grisées par des profits exceptionnels, défaillance des régulateurs américains aveuglés par une philosophie libérale, laisser-faire : le krach des subprimes montre une nouvelle fois qu'un financier mal surveillé peut devenir un apprenti sorcier.

Au cours des deux mandats de Ben Bernanke à la tête de la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed), l'institution aura eu pour principale mission d'apporter une réponse à la crise économique et financière la plus grave depuis les années 1930. Le 31 janvier 2014, Janet Yellen a succédé à Ben Bernanke comme présidente du Conseil des gouverneurs de la Fed. Il est aujourd'hui difficile de prévoir comment la politique monétaire américaine évoluera désormais, tant les incertitudes sur la trajectoire que suivra l'économie dans les prochains mois demeurent nombreuses.