Si la réforme des institutions proposée par le rapport Balladur est remise à plus tard, le futur urbanistique de la capitale commence dès aujourd'hui et les dix équipes internationales chargées d'y réfléchir ont rendu leur copie. Voici leurs projets. La balle est désormais dans le camp du chef de l'Etat

Pour que la ville soit à la hauteur de ses ambitions, dix équipes d'architectes proposent leur vision pour le Grand Paris des quarante prochaines années. Un chantier autant politique qu'esthétique

Avant les municipales, la Ville lumière ne laisse pas indifférente la presse étrangère.

Des rues jonchées de détritus et de crottes de chien... Voici la manière dont les touristes voient la capitale. Pour y remédier, la mairie sort les grands moyens : l'amende au moindre mégot jeté.

Elle braque la droite de la capitale, n'hésite pas à défier Hollande ou Royal, et affiche de nouvelles ambitions : un an après avoir succédé à Delanoë à l'Hôtel de Ville, Anne Hidalgo a tourné la page de son ex-mentor pour imprimer sa marque.

En imposant à l'Etat sa volonté d'installer un centre d'accueil en plein Paris, la maire de la capitale marque une fois de plus sa différence. Et peaufine son image de présidentiable.

Les "embarras de Paris" sont aussi anciens que la capitale. De tout temps, la question de la circulation a été politique. D'Henri IV à Anne Hidalgo.

Inutile de revoir l'organisation des territoires et de réformer les institutions, il faut envisager, véritable procédure d'exception, des mesures radicales correspondant à des projets politiques effectifs. On ne peut repousser les échéances à moins de précipiter un laisser-aller politique insupportable... pas uniquement sur le plan budgétaire.

Dans quel état est la capitale ? Le projet du Grand Paris est-il en panne ? Que faut-il imaginer ? Deux élus parisiens, de droite et de gauche, s'affrontent.