De nouveaux censeurs sévissent, qui se sentent offensés par la moindre opinion divergente. Au nom du bien, ils contrôlent le langage, sont hermétiques au second degré et se posent en victimes. Enquête sur ceux qui malmènent la liberté d'expression. Sommaire. La tyrannie des susceptibles. Raphaël Enthoven : "Nous vivons sous le régime des plaintifs". Chassez le blasphème, il revient au galop. Campus américains : l'intolérance au nom de la tolérance. Qui veut la peau du second degré ? Vive la cacophonie ! Santini, sniper du monde d'hier.

Le Premier ministre du Québec, sur la suggestion des libraires, a publié une liste de lectures mentionnant l'essayiste québécois, pourfendeur du politiquement correct. Mal lui en a pris!

Dans "le Voyant d'Étampes", l'un des romans les plus tranchants et inspirés de la rentrée, l'écrivain radiographie les dégâts engendrés par les nouvelles formes de "politiquement correct". Rencontre.

De nouveaux curés pointent chaque jour je bout de leur soutane. Ils sermonnent sans relâche au nom du bien... Un livre au titre évocateur, "La Dictature des vertueux" décrypte les méthodes de ces néo-inquisiteurs. "Marianne" en a élu une dizaine bien gratinée. PAR

Même un monument comme "Maus", d'Art Spiegelmann, en a récemment fait les frais. Depuis la pandémie, les conseils d'école, qui définissent la politique éducative locale et choisissent les livres en accès aux élèves, intensifient la mise à l'index des ouvrages traitant de sexe, de genre ou de "race". Contrairement à ce que laissent croire les débats vus de France, cette cancel culture est majoritairement pratiquée par le camp conservateur.

"Racisé", "intersectionnel", "inclusif"... Ces dernières années, de nouveaux concepts ont fleuri qui donnent à voir la société comme un catalogue de minorités en quête d'émancipation. Efficace ou contre-productif ? Sommaire. Les risques du politiquement correct. Petit revue des plus grosses peres. Le CSA, gendarme du buzz. "La tyrannie des minorités, une vue de l'esprit".

"Espèce de Bisounours, va !" Quiconque ose défendre l'idée d'une société solidaire et égalitaire est aujourd'hui renvoyé dans les cordes de la bien-pensance. Trop moralistes, pas assez réalistes : les "bien-pensant·es" seraient non seulement à côté de la plaque, mais ils et elles feraient aussi régner la terreur du "politiquement correct". Vraiment ? Les supposés "Bisounours" avec leurs idéaux humanistes et leurs prétentions inclusives ont-ils réellement gagné la bataille des idées ? Et d'ailleurs, depuis quand serait-il honteux, voire carrément condamnable, d'être progressiste ? Sommaire.

Alors que s'ouvre le procès des attentats de janvier 2015, l'ex-journaliste de "Charlie Hebdo" dénonce les intimidations de l'islamisme, qui étouffent la liberté d'expression. Sommaire. Zineb El Rhazoui : "Nous vivons dans une terreur intellectuelle". La gauche contre elle-même. Ils n'étaient pas Charlie. Denis Jeambar : « "L'Express" a défendu la démocratie, la laïcité et la liberté d'expression ». Sur le site Cairn : utiliser la navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.