Hausse des impôts et de la TVA, réductions d'emplois publics... la cure d'austérité du gouvernement Socrates heurte de plein fouet un pays dont les habitants sont déjà parmi les plus pauvres d'Europe.

Frappé par la crise, le pays ne voit pas comment son économie peut rebondir. Premières victimes: les jeunes, à la fois surdiplômés et précarisés. Fers de lance d'un printemps social sans précédent, ils n'attendent rien des élections du 5 juin 2011.

Richissime homme d'affaires et collectionneur d'art réputé, José Berardo est menacé de ruine et devrait perdre sa collection prestigieuse sise à Lisbonne. En cause : les pratiques douteuses du secteur bancaire portugais.

Pas facile d'attirer les investisseurs étrangers quand on ressemble à la Grèce. Comment s'y prend donc le vice-Premier ministre portugais Paulo Portas ? En parcourant inlassablement les étages les plus élevés des gratte-ciel de Manhattan.

Mutation. On disait les secteurs traditionnels comme la chaussure, le textile, le liège et l'agriculture condamnés. A force d'innovation (et de fonds européens), ils connaissent une renaissance exemplaire.

Le Portugal est une harmonie de couleurs, de lumières et d'images.

Le Portugal affiche des signes de reprise économique en 2017, avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 2,8% sur un an et un déficit budgétaire ramené à 2% du PIB. Mais, si les nouvelles sont bonnes sur le plan budgétaire, des menaces persistent avec des entreprises endettées, des banques vulnérables et une main-d'oeuvre déclinante. Des précisions. Données chiffrées.

Dans le bras de fer qui l'oppose à Berlin, Athènes cherche des soutiens. L'élection de M. Alexis Tsipras a-t-elle profité à ses alliés potentiels ailleurs en Europe ?

Inspirateurs des ″indignés″ espagnols, les protestataires de la Génération précaire veulent mettre la société civile au centre de la vie politique portugaise. Et peser de tout leur poids sur les législatives du 5 juin 2011.

Riche en pétrole et en diamants, l'Angola, ancienne colonie portugaise, pousse ses pions à Lisbonne. Discrets mais puissants, les investisseurs angolais s'invitent dans le capital d'entreprises stratégiques.