Quelques sondages à la hausse ont rendu le moral au président. Pas encore candidat mais déjà en campagne, il peaufine en coulisses ses thèmes et son dispositif. Pas facile alors que la droite doute et que les agences de notation menacent...

Le président est à l'offensive et le candidat socialiste à la peine. Cela permet à l'un de rattraper son retard au premier tour, sans pour autant que l'autre dévisse. Et au second tour, imperturbablement, un large rassemblement se forme pour sortir le sortant. Comme partout en Europe...

Pour le patron du MoDem, la présidentielle est une ″élection éthologique″. A ce jeu-là, Sarkozy, candidat déplumé, et Hollande, candidat mal remplumé, restent à sa portée.

La visite du candidat socialiste à Berlin lors du congrès du SPD début décembre marque un tournant dans sa campagne. Désormais, la ligne face à Sarkozy, c'est : plus vite, plus dur. Un reportage de Sylvain Courage.

L'ancien Premier ministre entame en solitaire la course à l'Elysée. Pour se rallier, le moment venu. Mais à qui ?

Elle veut y aller. La première secrétaire du PS n'a pas l'intention de laisser s'installer l'évidence DSK. L'élan du projet lui donne aujourd'hui des ailes. Du coup, elle se voit volontiers dans la peau d'une candidate à la présidentielle capable de rassembler largement à gauche. Plus facile à dire qu'à faire !

Redresser la France comme il a redressé le Valenciennois ? L'ancien ministre croit désormais en son étoile présidentielle.

Nicolas Hulot sans langue de bois. Sur le sens de sa candidature, sa stratégie et ses projets, le bilan écologique de Sarkozy, ses rapports compliqués avec les Verts, son positionnement vis-à-vis de la gauche et de la droite, l'animateur de l'émission "Ushuaïa" (qu'il arrête) a choisi, pour sa première grande interview de candidat, de jouer carte sur table.

Selon un sondage Sofres-Logica réalisé pour ″le Nouvel Observateur″ en partenariat avec i>Télé, le président de la République ne cesse de perdre du terrain au premier tour de la présidentielle. Très nettement dominé par les candidats potentiels du PS, qui continuent tous à progresser; il doit compter désormais avec une candidate du FN à son plus haut niveau. Vers un 21 avril sarkozyste?

Un second mandat à l'Elysée ? Pas question ! C'est ce qu'entendent, de plus en plus souvent, les parlementaires UMP sur le terrain. Mais cet instinct de survie qui les pousse à chercher un autre candidat peut-il se transformer, demain, en désir de meurtre du président ?

Au gouvernement comme parmi les parlementaires UMP, ils sont de plus en plus nombreux à ne plus croire aux chances de Nicolas Sarkozy en 201 2. D'où le psychodrame qui se joue à droite depuis la déroute des cantonales.

″J'irai jusqu'au bout″, dit-il. Mais il ajoute : ″Je ne suis pas un kamikaze.″ Le président du conseil général de Corrèze reste fidèle à sa ligne : ″De la maîtrise avant toute chose″.