Précipiter le vote est une menace pour le retour au calme dans le pays et la légitimité du futur gouvernement. Mais la communauté internationale s'est obstinée.

Le 28 juillet 2013, les électeurs devront choisir le futur chef de l'Etat. Enquête sur une élection cruciale pour l'avenir de ce pays meurtri.

Ses rapports avec la France, ses liens avec le capitaine Sanogo et avec l'armée, la question du Mouvement national de libération de l'Azawad... le chef du Rassemblement pour le Mali s'est confié à ″Jeune Afrique″.

Malgré les critiques, la présidentielle reste fixée au 28 juillet 2013. Et cette fois, le candidat de l'Union pour la République et la démocratie, qui avait échoué au second tour en 2002, entend bien l'emporter. Questions à un homme de campagne.

IBK et soumaïla Cissé s'affronteront pour le second tour de la présidentielle le 11 août 2013. D'un côté, un sudiste, cultivé et ombrageux. De l'autre, un nordiste, bosseur et affable. Tout différencie ces deux hommes, pourtant issus du même parti.

Le candidat des Forces alternatives pour le renouveau et l'émergence fait partie des favoris du scrutin de la prochaine présidentielle. Entre deux meetings, il s'est confié à ″Jeune Afrique″.

Officiellement, les leaders religieux se tiennent à l'écart du scrutin présidentiel. Mais certains ont choisi leur poulain. Avec l'espoir que ce champion, s'il est élu, suive leurs recommandations.

Au Mali, la prochaine élection présidentielle doit entériner le rétablissement de la démocratie. A condition qu'elle puisse aussi se tenir au coeur du pays touareg.

Seize mois après le coup d'Etat, les Maliens s'apprêtent à élire un président. Le scrutin va-t-il définitivement renvoyer les militaires dans leurs casernes ? Pas sûr. L'ex-junte entend peser sur l'issue du vote.