Sur l'échiquier politique, comme sur les plans économique et social, les grandes manoeuvres ont commencé. Objectif : la présidentielle 2016.

C'était l'opposant numéro un. Sa disparition laisse un vide que ses anciens compagnons de route, pressés de prendre le relais avant la présidentielle de 2016, auront du mal à combler. Attention au clash des ambitions.

La présidentielle, c'est dans un an, et d'ici là chacun entend rappeler qu'il a un rôle à jouer, une influence à négocier. Quitte à semer la zizanie au sein du parti au pouvoir.

Nul doute qu'il sera candidat en 2016. Et le chef de l'Etat a déjà fort à faire. Entretien avec un homme qui accepte de parler de tout : des résistances au changement qu'il veut incarner, de ses relations avec la France ou avec l'opposition et même des dissensions au sein de son parti.

Au sein du parti au pouvoir, démissions et marchandages se multiplient à mesure que la présidentielle approche. Reste à savoir ce que pèsent les mécontents et s'ils peuvent réellement menacer la domination du PDG.

Après des élections contestées, le pays se déchire sur fond de querelles entre héritiers. Reportage.

Guère de suspense quant à l'issue du scrutin présidentielle du 27 août 2016. Reste à savoir ce que le sortant Ali Bongo Ondimba, contesté jusque dans son clan, fera de sa victoire.

Ancien baron du régime, il se lance à la conquête de la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec Ali Bongo Ondimba. Mais si tout indique qu'il sera le principal challenger du chef de l'Etat, le chemin qui mène au palais est encore long et semé d'embûches.

Il va y avoir du sport ! Et peut-être même du sang et des larmes. Le contraire eut été étonnant dans ce pays où la politique (politicienne) est la discipline reine et la présidentielle, la compétition suprême. Celle-ci, prévue entre mi-août et mi-septembre 2016, arrive à grands pas... Sommaire. Gabon, c'est reparti pour un tour. Daniel Ona Ondo : "Le Gabon d'aujourd'hui n'est plus celui de 2009". Vie des parties : papy-boom. Confidences de Jean de Dieu Moukagni Iwangou : "Ping ne fait plus partie de notre coalition. Je lui souhaite bon vent !". Finances publiques : fini la gabegie ?.

Il sait que l'opposition ira à l'élection en ordre dispersé, mais il est convaincu d'avoir une chance. Convaincu aussi que ses attaques virulentes contre Ali Bongo Ondimba finiront par porter leurs fruits.

Il a déçu, il le sait, en renonçant in extremis à être candidat à la dernière présidentielle. Mais l'ex-Premier ministre espère se racheter à l'occasion du scrutin du 28 août 2016. Il portera les couleurs de l'UN et promet que, cette fois, il ne faillira pas.

Il fut l'un des principaux soutiens d'Ali Bongo Ondimba en 2009. Aujourd'hui, Guy Nzouba-Ndama se retourne contre lui et a décidé de l'affronter à la présidentielle du 27 août 2016.