Le PDG du numéro un mondial de l'événementiel est soupçonné d'avoir accordé des prix trop "amicaux" à Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Cela fait quinze ans que le patron lyonnais est un proche de Gérard Collomb, fidèle lieutenant du président.

C'était le but de sa vie. Jean-François Copé a tout sacrifié pour devenir président de la République française en 2017. Il a échoué. Un autre a pris la place. Depuis, l'ancienne tête à claques de la politique s'est éloignée de la scène publique. Lui qui réclamait le changement du pays doit apprendre à se changer lui-même. Avec humilité. Scoop : Jean-François Copé est un être humain.

L'élection présidentielle de 2017 semble faite pour une histoire racontée du point de vue des " vaincus ". Jamais une campagne n'aura été à ce point rythmée par l'élimination systématique des favoris. A droite, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy ont été écartés par leurs propres électeurs ; la voie royale promise à François Fillon s’'st transformée en chemin de croix.

L'élection présidentielle de 2017 a été l'occasion d'une prise de conscience que quelque chose n'allait pas dans le système politique français, depuis trop longtemps. La presse écrite, "Canard enchaîné" en tête, a bien joué son rôle de contre-pouvoir : ses révélations ont servi de déclencheur et permis un grand réveil. Une exigence de moralité de la part des hommes et des femmes politiques est venue balayer toutes les vieilles pratiques jugées dorénavant, inacceptables.

Certains se sont plaints que, pendant la récente campagne présidentielle, les "affaires" avaient privé les électeurs d'un véritable débat, c'est-à-dire d'une confrontation de projets. Mais c'est tout l'inverse : un véritable débat a bien eu lieu, imposé puis tranché par les électeurs, qui opposait les partisans d'une lutte déterminée contre la corruption et ceux qui prétendaient continuer de faire de la "politique comme avant".

Avec 27,6% des suffrages. le président sortant est favori pour le second tour. Mais le plus dur reste à faire : ressouder une France atomisée. Sommaire. Pour Emmanuel Macron, les ennuis commencent. Marine Le Pen, l'heure de la revanche. Jean-Luc Mélenchon : et maintenant, la gauche "c'est moi" ? Valérie Pécresse : l'histoire inachevée. Zemmour, la dégringolade d'un ovni. Anne Hidalgo, la fossoyeuse du PS. Yannick Jadot, l'homme du "plan-plan". Une élection ? Un dimanche ordinaire à Disneyland Paris. Economie, les cinq idées qui ont émergé.

Le 26 avril 2017, le parking de l'usine Whirlpool, à Amiens, devenait le théâtre du duel de l'entre-deux-tours opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Devant les salariés en grève et menacés de licenciement, les candidats à la présidentielle offraient un show politique, plusieurs promesses et deux visions de l'avenir. Cinq ans plus tard, alors que le même choix est à nouveau proposé aux Français, le site industriel, à l'arrêt après deux reprises fantômes, s'éteint à petit feu.

Chaque mois, "Causette" interroge un candidat a la présidentielle sur ses propositions en faveur des droits des femmes. En décembre 2016, c'est Jean-Luc Mélenchon qui s'est prête au jeu. Ce défenseur acharné de la parité et du droit à l'IVG a des idées bien arrêtées, mais des doutes aussi. La nuance s'est invitée au débat.

Chaque mois, "Causette" débat avec un candidat à la présidentielle sur ses propositions en faveur des droits des femmes. En janvier 2017, nous avons invité Alexandre Jardin, écrivain, réalisateur et fondateur d'associations d'aide à la lecture, qui se présente avec son rassemblement Les Citoyens. Si son envie de révolutionner le système est limpide, ses propositions pour les femmes le sont moins.

Le modèle politique disruptif emprunte beaucoup à l'entreprise.

La campagne présidentielle se déroule dans un climat de suspicion à l'égard de la classe politique française. C'est tout un système qui semble tourner en vase clos et qui, face à la levée de boucliers, devra évoluer rapidement. Sommaire. Linge sale et secrets de famille. Une campagne pourrie par les scandales. Le monde irréel de M. Fillon. Enfin, la France s'indigne. Les racines de la corruption. La fin d'une époque. Des privilèges dépassés.

Mois après mois, "Causette" a passé les candidats sur le grill, histoire de connaître leurs programmes concernant les droits des femmes. Le temps du bilan a sonné, alors, pour ce dernier débat, nous avons demandé à des féministes d'examiner le meilleur et le pire de leurs propositions. Autour de la table : Julie Muret, militante, et Marie Allibert, porte-parole de l'association Osez le féminisme. Invités, François Fillon et Marine Le Pen n'ont pas jugé utile de venir devant nos lectrices, mais on ne les a pas oubliés pour autant. Morceaux choisis.