Focus sur les prix Nobel 2017 en physique, chimie et en médecine. Rapide présentation des travaux récompensés, mention des lauréats.

Prix Nobel de médecine en 2008, Françoise Barré-Sinoussi a codécouvert le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Elle revient sur les nombreuses stratégies visant à l’éliminer des cellules qui l’abritent, et nous parle de la recherche d’un vaccin contre le sida et de ses avancées pour les autres vaccins du futur.

Michael Young, Michael Rosbash et Jeffrey Hall ont été récompensés pour leurs travaux ayant permis de mieux comprendre notre horloge biologique. Si la prouesse est d’abord génétique, les applications médicales sont nombreuses.

James Allison, de l'université du Texas, et Tasuku Honjo, de l'université de Tokyo, ont reçu le prix Nobel de médecine pour leurs recherches à l'origine du développement de nouveaux médicaments contre les cancers.

Grâce à ses travaux, le médecin allemand Robert Koch reste connu pour avoir isolé et décrit le bacille responsable de la tuberculose.

Focus sur les trois lauréats du Nobel de Physiologie Médecine de 1962 récompensés pour leurs découvertes sur la structure moléculaire des acides nucléiques et sa signification pour la transmission de l'information pour la matière vivante.

La chimiste et pharmacologue chinoise Youyou Tu, grâce aux connaissances traditionnelles de la médecine et pharmacopée chinoises, a été récompensée en 2015 par le Nobel de Physiologie Médecine pour ses travaux de recherche pour la lutte contre le paludisme.

Des chercheurs français, dont Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier, décrivent l'origine du sida : en s'attaquant aux lymphocytes, des cellules immunitaires, le VIH, un virus, engendre la maladie. Pour cette découverte, le Nobel de Physiologie et de Médecine récompensent l'équipe française.

La science derrière les prix Nobel 2018 expliquée simplement. Avec en bonus, des prix de science farfelus !

Chaque année, les prix Nobel sont décernés à des scientifiques qui ont fait grandement avancer les connaissances humaines et rendu service à l’humanité. Des batteries rechargeables aux planètes extraterrestres, Cosinus vous présente les découvertes primées en 2019.

Le 3 octobre 2022, le suédois Svante Pääbo a reçu le prix Nobel de médecine pour ses travaux sur la paléogénétique, dont le séquençage du génome de Néandertal. C’est le deuxième prix Nobel en rapport avec l’archéologie après celui décerné à Willard Frank Libby en 1960, pour ses travaux portant sur la datation au radiocarbone. Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de « Paléoanthropologie », Jean-Jacques Hublin nous livre les implications d’une telle distinction dans les études des populations préhistoriques.