Sur la presqu'île du Cotentin, on vit paisiblement entre les paysages sauvages et les installations nucléaires depuis plus de quarante ans. La construction du réacteur EPR va-t-elle changer la donne ?

Deux EPR - le nouveau Réacteur à eau pressurisé européen - sont en cours de construction dans le monde : à Flamanville en Normandie et en Finlande. Les deux chantiers présentent déjà des défaillances techniques et des surcoûts majeurs. Malgré cela, un troisième EPR est prévu en France.

Moins d'un an après la signature du contrat de construction de deux réacteurs nucléaires au Royaume-Uni, EDF annonce un surcoût compris entre 1,5 et 2,5 milliards d'euros, faisant craindre un scénario financièrement catastrophique. Or, Emmanuel Macron avait chaudement accompagné le PDG d'EDF dans cette aventure.

L'autorité de sûreté nucléaire française autorise la mise en service du réacteur pressurisé européen en 2018, sous réserve que le couvercle soit changé en 2024.

Selon le gouvernement, les centrales nucléaires de 3e générations seront plus sûres, plus performantes, plus propres... Le débat est ouvert

L'histoire de la recherche atomique dans les domaines civil et militaire.

Pour la toute première fois en France, on discute publiquement de la nécessité de construire un nouveau type de centrale nucléaire. Les anti sont absents. Dommage.

Le nucléaire français en a fait sa vitrine. Pourtant, avant même sa mise en service, l'European Pressurized Water Reactor concentre les critiques, et pas seulement des écolos.

Ce contrat pour une centrale nucléaire dernier cri devait être la vitrine technologique d'Areva. C'est devenu le boulet de sa patronne, Anne Lauvergeon, mise sous tutelle par l'Etat actionnaire.