L'addiction gagne la France. Les studios d'animation sont en ébullition, les producteurs se lancent, les écoles de cinéma ouvrent des formations, les exploitants s'équipent. Même le cinéma d'auteur a l'air tenté par l'aventure.

Le succès du film impose définitivement la 3D. Au cinéma, à la télévision et en publicité.

Il y a encore deux mois, les sceptiques comparaient ses Na'vi à des Schtroumpfs et se demandaient comment le film allait réussir à rentrer dans ses frais. Aujourd'hui, c'est James Cameron qui rit bleu : Avatar désintègre les records alors que se tourne une page de l'histoire du cinéma.

Il a révolutionné la performance capture en incarnant Gollum dans ″Le Seigneur des anneaux″. Andy Serkis remet son titre en jeu avec ″La Planète des singes, Les Origines″, de Rupert Wyatt, où il joue le chimpanzé qui va précipiter la fin de l'humanité. Retour sur les meilleurs rôles de celui que les réalisateurs appellent ″le nouveau Chaplin″.

Alors que la 3D en salles se porte bien, sa déclinaison en home cinéma est au point mort. A tel point qu'un film comme "Every Thing Will Be Fine", de Wim Wenders, pourtant expressément conçu pour la 3D, sort uniquement en 2D. Retour sur une révolution à deux vitesses.

En quelques semaines, les habitants de la planète Pandora sont devenus les compagnons familiers de millions de spectateurs à travers le monde. Mais pourquoi Avatar est-il un succès ?

Après le triomphe d'Avatar, l'avenir est à cette technique. C'est l'avis de Jeffrey Katzenberg, créateur et patron du studio DreamWorks Animation. L'Américain présente en Europe ses prochaines productions en relief, Dragons et Shrek 4.